Actualités of Tuesday, 1 July 2025

Source: www.camerounweb.com

Gouvernement : Ketcha Courtès se fait élever

Darren Lambo Ebelle a rendu publique une correspondance particulière. Elle est liée à sa réaction face aux « élucubrations d’Adja Awa sur les ministres Ketcha Courtès et Issa Tchiroma ».

Dans un contexte social camerounais où le goût pour le sang est devenu le menu le plus prisé des dîners, aussi bien dans les bidonvilles que sous les lambris dorés, des fous passent pour les guides du peuple. Apparemment, la doxa ne s'en délecte pas seule ; le fuel déversé par des tribuns d'un autre genre, chatouille aussi les oreilles les plus insoupçonnables.

C'est l'activisme d'une certaine Adja Awa, qui a commandé ma sortie. Depuis la démission d'un membre du gouvernement, cette dernière est devenue la nouvelle coqueluche des réseaux sociaux, se substituant selon certains internautes, à Marlene Emvoutou. Avec une vulgarité qui trahit bruyamment et brutalement une éducation de caniveau. Si Dame Adja Awa avait reçu une éducation minimale, elle ne se laisserait pas aller à l’indécence de désigner la première dame par "Chantal". Mais elle s'en contrebalance !

Madame Adja Awa, les ministres Issa Tchiroma Bakary et Célestine Ketcha Courtès ne méritent donc pas d'être respectés parce que vous estimez que c'est vous qui auriez fait d'eux membres du gouvernement, en les présentant à la belle-mère du président de la République ! Soit. En quoi le fait d’avoir supposément été un pont pour une personne, lui enlève- t- il sa valeur intrinsèque ? Qu'il me plaise de vous poser cette question : toutes les personnes que vous avez présentées à Mama Rosette (la défunte mère de madame Chantal Biya), ont-elles été nommées ministre comme Monsieur Issa Tchiroma Bakary et madame Célestine Ketcha Courtès ? Dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Madame Adja Awa, ne sait-elle pas qu'un proverbe bantou dit que le nom n'a pas de pieds pour marcher ? Cela signifie que c'est toujours par un heureux hasard qu'un nom est porté à l'attention d'un homme de pouvoir.

On accède toujours à quelqu'un par quelqu'un, pour parler plus simplement. En quoi la ministre de l'Habitat et du Développement urbain, Madame Célestine Ketcha Courtès et Monsieur Issa Tchiroma Bakary seraient-ils une exception qui devrait leur valoir de payer les frais de votre folie, quand bien même ce serait vous qui auriez été la courroie de transmission de leur entrée au gouvernement ou autre ?

Pour ce qui est spécifiquement du cas de Madame Célestine Ketcha Courtès, mes investigations m'ont renseigné que vous n'y êtes pour rien dans son ascension sociale, aussi bien comme Maire que Ministre. Mais alors pour rien. Cessez de la vilipender, en passant pour la faiseuse de rois que vous n'êtes pas. À dire que vous êtes vous-même trop grande pour occuper un poste de ministre ! Pourquoi ne pas vous faire nommer ministre, vous-même, avec tous les privilèges qui vont avec ?

Mais au-delà de votre folie, et sans doute à votre insu, vos paroles ne manquent pas d'intérêt. Vous laissez entendre qu'un opérateur économique dont Madame Célestine KETCHA COURTÈS était collaboratrice, aurait confié à la mère de la première dame (de regrettée mémoire), que celle qui deviendra plus tard maire de la ville de Bangangté, était "très vaillante". Cela prouve à tout le moins que Madame Célestine Ketcha Courtès est accréditée d'une indéniable valeur intrinsèque.

Et les faits donneront raison à Mama Rosette qui avait plutôt eu bon œil : de par ses réalisations, Madame Célestine Ketcha Courtès reste à ce jour le tout meilleur Maire de Bangangté. Avec elle, la mairie du chef-lieu du département du Ndé se verra décerner plusieurs Prix d'excellence. Mieux encore, membre du Bureau de l'association internationale des maires francophones (AIMF) ; Présidente du réseau des femmes élues locales, madame Célestine Ketcha Courtès ne fera parler que son expertise et sa maîtrise du sujet.

Monsieur Issa Tchiroma Bakary et Madame Célestine Ketcha Courtès sont tous des personnes à la valeur intrinsèque incontestable (...).