Gagner le mondial : voici la formule magique de Samuel Eto’o

Lors de son déplacement à Dakar (Sénégal), Samuel Eto’o a une fois de plus réaffirmé sa volonté de voir le Cameroun remporter la prochaine Coupe du Monde qui démarre ce 20 novembre au Qatar. Le président de la Fédération camerounaise de football qui est également ambassadeur de la compétition, explique comment son pays pourrait remporter le trophée tant convoité. Il mise sur le mental des joueurs qui doivent avoir confiance en eux. Pour Eto’o, les joueurs africains n’ont rien à envier à leurs camarades des autres pays du monde.

L’ancien capitaine des Lions Indomptables du Cameroun explique également aux médias africains qu’il suffit de gagner sept (7) rencontres durant la compétition pour devenir le vainqueur de la Coupe du monde.

« Il faut qu'on travaille pour devenir numéro 1. Très souvent des gens se disent que gagner une coupe du monde, c'est presque impossible l'Afrique. Mais je vous dis que c'est possible. C'est une compétition à 7 rencontres. 7, pas 200. Le meilleur des 7 (rencontres ndlr) devient champion du monde. C'est ce que les Africains doivent penser. Je rêve que ce soit mon pays le Cameroun mais c'est d'abord l'Afrique. Il faut que l'Afrique soit au podium et comme numéro 1 », a déclaré Samuel Eto’o.

Pour atteindre cet objectif, le président de la Fédération bouscule les règles dans son pays. Il a viré le sélectionneur national à quelques jours des derniers matchs qualificatifs du Cameroun pour la Coupe du Monde et s’est mis à dos le ministre des sports Mouelle Kombi.

Pour Samuel Eto’o, l’Afrique ne doit plus participer à la coupe du monde comme un touriste en visite.

« Il est temps pour les Africains de s'assumer. Il faut anticiper cette Coupe du Monde avec l'ambition de jouer la finale. Si nous y arrivons, cela participera à améliorer la visibilité de l'Afrique. Pour réussir, il faut donner aux joueurs africains les moyens d'y arriver avec une assistance technique et une préparation excellentes », a déclaré Samuel Eto’o dans une interview accordée au journal Nouvelle Tribune en 2021.