Ces derniers jours, Marc Brys a présenté sa lettre de démission. C’est ce que tout le monde croyait jusqu’à ce que le principal intéressé ne fasse une vidéo pour tout démentir. Il reste au poste, content de son travail à la tête des Lions indomptables. Alors, qu’en est-il de la lettre que le public a lue ?

S’agirait-il d’une pure invention, alors qu’elle serait parvenue à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui s’apprêtait déjà à l’accepter et à mettre en marche le plan de succession pour l’équipe fanion ne reste pas orpheline de sélectionneur ? C’est curieux, admettons-le.

Les avocats du Belge, en charge de l’équipe nationale depuis plusieurs mois maintenant, confient que le sélectionneur qui devrait être reçu à la présidence de la République, a identifié la personne qui a piraté sa boîte pour envoyer sa pseudo démission. Si le piratage est réellement effectif, celui ou celle qui se cache derrière une telle initiative pourrait avoir de gros ennuis, surtout si c’est celui à qui tout le monde.

Marc Brys a un passé de policier, ce qui lui donne un avantage conséquence dans le flair et l’art de traquer. L’entraîneur est comme entre deux camps depuis qu’il a pris les rênes de la sélection.

D’un côté, la Fédération camerounaise de football lui fait la misère parce qu’il ne coopère avec elle. De l’autre, le ministère des Sports le rassure et lui apporte son soutien. Mais l’environnement n’est pas très sain et assez régulièrement, des affrontements ont lieu.

Le plus spectaculaire reste celui qui a eu lieu au siège de la Fecafoot à Tsinga où Samuel Eto’o et lui se sont échangé des mots pas très agréables à entendre. L’ancien numéro 9 de la sélection lui a par la suite dit de ne plus revenir s’il quitte la conversation parce que, jusqu’à preuve du contraire, c’est lui son employeur. Les images avaient fait le tour du monde.