Fraude : Samuel Eto’o (enfin) blanchi et félicité au Cameroun (vidéo)

• Samuel Eto’o était condamné à 22 mois de prison avec sursis en Espagne

• Il était poursuivi pour Fraude Fiscal

• Pour Jean Bahebeck, Eto’o est irréprochable


Il y a quelques semaines, le président de la Fédération camerounaise de football Samuel Eto’o était à nouveau sous le feu des projecteurs avec son procès pour fraude fiscale en Espagne où il a commencé sa carrière professionnelle. En effet, il a été condamné à 22 mois de prison et à une amende de 1,8 million d'euros, pour fraude fiscale « remontant aux années 2006-2009 », lorsqu'il jouait au FC Barcelone, a rapporté la presse espagnole mardi. Le tribunal de Barcelone, qui a donné le verdict, a relevé que l’ancien Lion Indomptable avait mis en place un montage de sociétés afin d’éviter de déclarer une partie de ses revenus.

A la suite de cette condamnation, les voix se sont élevées pour réclamer la tête de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération. Pour l’avocat Christian Ntimbane Bomo suite à la condamnation Samuel Eto’o ne mérite plus d’être à la tête de la Fédération.

“Je ne demande pas à Monsieur Samuel Eto’o de démissionner comme certains me le font dire, je dis que conformément aux textes de la Fecafoot, il n’est plus président de la Fecafoot. Sa continuation de l’exercice de cette fonction alors que la vacance est de plein droit une voie de fait, un abus”, a indiqué le célèbre spécialiste camerounais. “Dans le cas d’espèce, la condamnation à une peine de prison ferme, sans sursis de 22 mois a été prononcée par la justice espagnole contre Samuel Eto’o. Il y a bel et bien condamnation à une peine privative de liberté. 22 mois d’emprisonnement, c’est 22 mois de prison”, a expliqué l’avocat au barreau du Cameroun.

Sauf que Samuel Eto’o vient d’avoir un soutien de taille. Il s’agit du Pr Jean Bahebeck. Pour lui, Samuel Eto’o est irréprochable car l’argent de cette Fraude va certainement bénéficier au Cameroun. « Si un camerounais quitte le Cameroun et va voler en Espagne, et ramène ici au Cameroun, vous voulez que je le condamne ? », s’est-il demandé.