Actualités of Wednesday, 22 October 2025

Source: www.camerounweb.com

Foudre à Yaoundé : l'une des figures redoutables au monde invite Biya à se retirer

Appel à la raison Appel à la raison

Ainsi que vont les choses, tout le monde reconnaît la victoire d'un seul homme au Cameroun et ailleurs et ce n'est pas Paul Biya. Le président du parti au pouvoir a-t-il alors perdu l'élection présidentielle du 12 octobre passé ?

Un député américain, membre de la Commission des affaires étrangères, demande à son tour au régime de Paul Biya de respecter la volonté du peuple d'élire Issa Tchiroma Bakary comme leur président pour les sept prochaines années. Il s'est exprimé à travers une lettre officielle.

Il s'agit d'une déclaration du député Jonathan Jackson, exprimant son inquiétude au lendemain de l'élection présidentielle camerounaise et appelant tous les acteurs politiques à la retenue, au respect des procédures régulières et à la volonté du peuple.

« Je félicite le peuple camerounais pour son engagement continu en faveur de la démocratie, comme en témoigne sa participation à la récente élection présidentielle. Le partenariat de longue date des États-Unis avec le Cameroun repose sur des valeurs communes, notamment le respect de la gouvernance démocratique, de l'État de droit et des droits de l'homme.

Je suis toutefois préoccupé par les informations faisant état de libertés politiques limitées, de restrictions imposées à la société civile et aux médias, de privation du droit de vote dans les régions touchées par les conflits et d'autres irrégularités susceptibles de saper la confiance dans le processus électoral. J'exhorte la Commission électorale, le pouvoir judiciaire et le Conseil constitutionnel à garantir une transparence et une responsabilité totales, conformément au code électoral camerounais, et à permettre la publication rapide et crédible de résultats reflétant la volonté du peuple camerounais.

J'appelle tous les acteurs politiques à faire preuve de retenue, à respecter les procédures régulières et à résoudre pacifiquement tout différend par le biais des mécanismes juridiques et constitutionnels établis et du dialogue. La violence et l'intimidation n'ont pas leur place dans un processus démocratique.

Je réaffirme mon engagement à collaborer avec le gouvernement camerounais, la société civile, l'Union africaine et les partenaires internationaux pour prévenir les conflits, soutenir un dialogue post-électoral pacifique, renforcer les institutions démocratiques, promouvoir la bonne gouvernance, promouvoir la paix, la stabilité et le respect des droits humains pour tous les Américains », fait-il savoir.

C'est une pression supplémentaire qui vient d'être mise sur Paul Biya et ses collaborateurs qui n'ont plus vraiment d'autres choix que de faire les choses correctement pour éviter la situation désastreuse qui commence par se faire sentir depuis quelques jours maintenant.