"Nous sommes en train de payer" le mélange entre football et politique, alerte l'analyste sportif
Invité du GRAND DÉBAT sur Cam10 télévision, Fidel Castro a livré une analyse sans concession sur l'état actuel du football camerounais. L'analyste sportif pointe du doigt l'influence néfaste de la politique sur la gestion du ballon rond national et ses conséquences directes sur les performances des Lions Indomptables.
"Il est temps qu'au Cameroun, il faut départir un peu le football de la politique. Sinon, on ne va pas s'aligner aux standards internationaux", a déclaré Fidel Castro, illustrant son propos par un exemple concret et préoccupant.
Le juriste a mis en lumière l'absurdité du calendrier footballistique camerounais : "Quand vous jouez une finale de la Coupe du Cameroun le 14 décembre, la CAN commence le 21 décembre. Vous pensez que les gens qui ont arrêté le championnat au mois de juillet, si vous voulez au mois de juin, comment ils vont faire pour être convoqués en sélection nationale s'ils ont fait cinq mois sans jouer ?"
Cette critique soulève une problématique récurrente dans le football camerounais : le décalage entre les exigences du football moderne et la réalité organisationnelle du championnat national. Avec des joueurs inactifs pendant cinq mois avant une grande compétition, les Lions Indomptables se présentent à la CAN dans des conditions physiques et techniques loin d'être optimales.
Pour Fidel Castro, cette situation est la conséquence directe de l'ingérence politique dans les décisions footballistiques, empêchant le Cameroun de "s'aligner aux standards internationaux". Un constat sévère qui intervient à quelques jours seulement du début de la Coupe d'Afrique des Nations 2025.
Ces déclarations relancent le débat sur la nécessaire professionnalisation et l'autonomie de gestion du football









