Fichier électoral: 4 442 inscrits depuis le 1er janvier

Le processus de refonte des listes électorales, enclenché depuis le 1er janvier 2016, se poursuit dans les différents démembrements d’ELECAM.

Lors du lancement officiel de cette campagne lundi 18 janvier 2016 à Bamenda, Chef-lieu de la région du Nord-Ouest, le directeur général des élections a déclaré que la région compte un total de 4 442 inscrits depuis le 1er janvier 2016, lit-on dans les colonnes du quotidien La Nouvelle Expression, en kiosque mardi 19 janvier 2016. Des chiffres qui «placent une fois de plus la région comme en 2015, première région avec le plus grand nombre d’inscrits», selon Abdoulaye Babale.

Plus de 22 000 cartes en souffrance

Si la région du Nord-Ouest bat les records de nouvelles inscriptions sur les listes électorales, elle n’est pas moins classée parmi celles où l’on enregistre le plus les cas de non retrait des cartes d’électeur. Une source indique qu’environ 22 000 cartes d’électeurs sont en souffrance dans les locaux des démembrements d’ELECAM dans la région.

S’expliquant au sujet des cartes électorales qui attendent toujours preneurs, Abdoulaye Babale parle d’une nouvelle politique censée emmener les camerounais à rentrer en possession de leurs cartes électorales. Il s’agit, explique le patron des élections au Cameroun, «de demander le numéro de téléphone et l’adresse Email de l’électeur afin de lui apporter sa carte électorale le moment venu». Une autre stratégie consiste à faire le porte à porte pour les inscriptions et la distribution des cartes électorales.

Quant au processus de refonte des listes électorales, Abdoulaye Babale invite les hommes politiques et les organisations de la société civile à mobiliser «leurs citoyens, leurs sympathisants et les militants pour aller s’inscrire, parce que Elections Cameroon voudrait également qu’il y’ait beaucoup d’inscrit, le maximum possible, mais que ces inscrits aillent voter parce que nous ne voulons pas les inscrits qui garde des cartes juste pour des objets de collection».

Les cibles demeurent les jeunes qui viennent d’atteindre la majorité électorale (20 ans) et ceux qui, pour des raisons diverses, ne se sont pas encore inscrits ou alors ceux qui l’ont fait avant l’introduction de la biométrie.