Actualités of Tuesday, 8 March 2016

Source: cameroon-info.net

Olanguena accuse Ngo'o et Meka d'avoir inventé le G11

Olanguena Awono Olanguena Awono

Dans son nouvel ouvrage «Mensonges d’Etat : déserts de République au Cameroun», l’ancien ministre de la Santé publique accuse ces deux personnalités d’avoir manœuvré pour le faire arrêter, ainsi que Polycarpe Abah Abah et Jean-Marie Atangana Mebara. Ceci en inventant de toutes pièces le G11, ce complot imaginaire contre Paul Biya.

Le Quotidien de l’Economie du 7 mars 2016, publie un extrait de ce livre de 456 à paraître dans les Editions du Schabel. Cameroon-Info.Net vous propose cet extrait très édifiant tiré des pages 97 et 98.

« L’une des grandes inventions de ces petits machiavels des tropiques camerounaises aura été la création à l’orée de 2005 de ce qu’ils ont eux-mêmes baptisé le « G11 ». Cette basse manœuvre qui finira par déchirer politiquement, administrativement et socialement le Cameroun comme une lame de fond est l’un des hauts faits d’arme des officines tapies au sein des renseignements généraux de la police camerounaise et du ministère en charge de la Défense.

A cette époque, c’est un certain Alain Mebe Ngo’o, fraîchement débarqué de sa charge précédente de directeur du cabinet civil de la présidence de la République qui était le chef de corps de la police, pendant que son grand frère, Ze Meka Rémy, occupait la fonction stratégique de ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense.

Les écuries de ces deux hommes originaires de Zoétélé, département du Dja et Lobo, Région du Sud, et donc très proches des origines du chef de l’Etat ont inventé et popularisé l’histoire du G11. Un groupe de personnalités auquel on a attribué, sans raison ni preuve, une dimension complotante avec l’objectif de s’emparer du pouvoir à l’élection présidentielle de 2011.

La basse manœuvre des cabinets noirs autour de ces deux principaux pôles de contrôle du   renseignement de l’Etat a consisté à créer sans aucune réalité ce fameux groupe et y associer des personnalités sans tenir compte de la réalité de leurs liens privés, mais seulement pour mieux les abattre en faisant accréditer l’idée d’une conspiration politique contre le régime en place. Evidemment, tous ceux qui pouvaient ou croyaient tirer un profit personnel de cette cynique affabulation l’ont crédité.

C’est cette idée qui a été popularisée, fantasmée et instrumentalisée aussi bien dans les réseaux que dans la presse pour livrer au public les figures emblématiques du gouvernement faisant partie du groupe « des ambitieux », notamment Messieurs Atangana Mebara Jean-Marie, Abah Abah Polycarpe et Urbain Olanguena Awono. D’autres noms seront souvent ajoutés en fonction des circonstances politiques. Mais les trois cibles essentielles de cette machination politique demeurent les mêmes et subiront comme des martyrs leur purge et leur humiliation».