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Actualités of Thursday, 28 April 2016

Source: cameroon-info.net

Ferdinand Ngoh Ngoh orphelin de ses deux adjoints

Ferdinand Ngoh Ngoh, SG Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh, SG Présidence de la République

Depuis le 2 octobre 2015 et le 26 avril 2016, les postes occupés par Seraphin Magloire Fouda et Peter Agbor Tabi sont officiellement vacants.

Le quotidien Mutations édition du 28 avril 2016 indique que «Peter Agbor Tabi laisse un vide» à la Présidence de la République. Décédé le 26 avril dernier en France, celui qui a été le Secrétaire Général adjoint de la Présidence depuis juillet 2015 n’avait plus été vu au cours des cérémonies officielles au Cameroun.

L’homme qui s’est éteint à l’âge de 65 ans s’occupait particulièrement des aspects liés aux renseignements généraux. «Ce membre du comité central du RDPC était également consulté par le Chef de l’État sur les questions d’ordre politique, au-delà de celles concernant la région du Sud-Ouest, dont il était originaire et où sa légitimité était contestée», ajoute le journal.

On se rappelle des dossiers du retour avorté d’Albert Dzongang au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), de la manière avec laquelle Peter Agbor Tabi avait défenestré Oumarou Bouba de son poste de Recteur de l’université de Yaoundé II alors qu’il était le Président du Conseil d’Administration. Outre cela on peut aussi parler de sa contribution à l’élaboration de la réforme universitaire de 1993 et son aide au pouvoir à imposer les droits universitaires aux étudiants.

«S’il est évident que Paul Biya lui a trouvé un suppléant pendant sa longue maladie, il sera certainement difficile de remplacer Peter Agbor Tabi tout comme ce fut le cas pour d’autres défunts à l’instar de René Owona ou Albert CherelMva», écrit Mutations.

Pour parler de Seraphin Magloire Fouda nommé Secrétaire Général des Services du Premier Ministre, le journal remarque que celui-ci passe plus de temps à l’Immeuble étoile qu’au Palais de l’Unité. «Au nom d’un cumul que rien ne justifie, le Conseiller économique du Chef de l’État continue de faire le grand écart entre les deux principaux pôles de l’exécutif», conclut le quotidien.