Actualités of Sunday, 16 November 2025

Source: www.camerounweb.com

Ferdinand Ngoh Ngoh, Narcisse Mouelle Kombi, Marc Brys et André Onana: voici les responsables du désastre

Après l’élimination humiliante des Lions Indomptables face à la RDC, qui a scellé leur sort pour la Coupe du monde 2026, une nuit de chaos et de révélations a plongé l’équipe du Cameroun dans une crise bien plus profonde qu’une simple défaite sportive. Derrière les portes closes du stade Al Barid, puis dans la chambre d’hôtel de Marc Brys, se sont jouées des scènes qui éclairent les luttes d’influence, les stratégies politiques et les jeux de pouvoir qui minent le football camerounais.

Alors que le staff technique, vidé et hagard, tentait de digérer la défaite, un acteur clé a fait une entrée remarquée : André Onana. Le gardien, devenu figure politique et financier de la fronde contre la Fecafoot, a tenté de ressouder les troupes en promettant protection et soutien face aux turbulences à venir. « Coach, Joachim, Manou, relevez la tête… Vous restez en place. On va à la CAN ensemble », aurait-il lancé, avant d’évoquer des manœuvres ministérielles pour perturber le processus électoral de la Fecafoot.

Mais ces confidences, loin d’apaiser les tensions, révèlent une guerre d’influence où le football camerounais est devenu l’otage d’intérêts personnels. Entre Narcisse Mouelle Kombi, Ferdinand Ngoh Ngoh, Marc Brys et André Onana, qui porte désormais le poids des espoirs et des déceptions, c’est toute une nation qui attend des réponses. La CAN approche, mais les Lions Indomptables semblent déjà perdus dans leurs propres divisions





LE DOSSIER DE LA REDACTION

LIONS INDOMPTABLES : LES SECRETS D’UNE NUIT DE DÉROUTE À RABAT…

Quelques heures seulement après la débâcle contre la RDC à Rabat — une défaite qui a sonné le glas des ambitions camerounaises pour la Coupe du monde 2026 — un lourd sentiment d’humiliation a envahi le staff technique. Marc Brys, vidé, hagard, apparaîtra plus tard devant la presse avec un visage qui trahissait une profonde détresse. Mais ce moment public ne représentait qu’une infime partie du malaise.

Ce que la majorité des Camerounais ne savent pas, c’est ce qui s’est joué juste après le coup de sifflet final. Brys, accompagné de Joachim Mununga et Christophe Manouvrier, s’est retranché dans un bureau du stade Al Barid. Quinze minutes d’un silence pesant, enfermés à digérer une élimination humiliante. Puis, loin des caméras, le trio a discrètement quitté le stade pour rejoindre l’Amphitrite Palace, l’hôtel des lions indomptables à Rabat. Là, ils ont dîné à l’écart de tout regard avant de se cloîtrer dans la chambre de Marc Brys, espérant fuir la tempête et étouffer la honte qui les écrasait.

Même les tentatives maladroites de réconfort du DSHN du ministère des sports, monsieur Léon Sango, n’y ont rien fait. L’atmosphère restait lourde, électrique, presque irrespirable.

C’est dans ce climat que l’homme de l’ombre va faire irruption : André Onana. Le gardien, que les autres appellent Mobutu sentant ses alliés en plein naufrage moral, débarque dans la chambre de Marc Brys autour de 00h48. Objectif : remonter le moral du clan et ressouder les troupes.

Le gardien et désormais homme politique, André Onana lance alors un véritable rituel psychologique :
« Coach, Joachim, Manou, relevez la tête. C’est fini, on a fait notre part. J’ai parlé avec le ministre et avec le SGPR. Ne vous inquiétez pas, vous restez en place. On va à la CAN ensemble… »

Conscient que ses partenaires dans cette croisade anti-Fecafoot étaient encore sonnés, Onana en rajoute :
« Demain, vous verrez le ministre se mettre en mouvement. Il va tout faire pour perturber le processus électoral à la Fecafoot. Restez soudés. Ne me lâchez pas maintenant. »

Tout devient alors plus clair : l’hyperactivité de Narcisse Mouelle Kombi ce vendredi n’est pas un hasard… mais cela n’a pas suffi à suspendre ou perturber la tenue de l’Assemblée générale élective prévue le 29 novembre 2025.

Mais attention : les propos d’Onana ne relèvent ni de la Sainte Écriture ni d’une vérité absolue. Ils viennent simplement confirmer ce que beaucoup soupçonnaient déjà : un footballeur devenu activiste syndical, puissant financier de la fronde contre l’exécutif de la Fecafoot, et qui assume sans complexe son rôle dans cette guerre d’influence.

Le problème ? Ses confidences ne restent jamais longtemps secrètes. Marc Brys lui-même a lâché à certains de ses proches :
« Onana m’a confirmé que le vrai président du Cameroun ne bougera pas. Il m’a donné toutes les garanties. »

Voilà ce que devient l’équipe nationale à un mois de la CAN : un champ de bataille politique où l’élimination honteuse en Coupe du monde sert désormais de fumigène pour masquer les responsabilités.

Ferdinand Ngoh Ngoh, Narcisse Mouelle Kombi, Marc Brys et André Onana forment désormais le quatuor qui doit répondre devant le peuple camerounais de l’effondrement en qualifications mondialistes et, potentiellement, du prochain fiasco à la Coupe d’Afrique des nations. #KAMERFOOT