Derrière la victoire sereine des Lions Indomptables face à l'Eswatini (3-0) se cache une altercation houleuse entre le sélectionneur Marc Brys et le coordinateur des sélections nationales Timothée Atouba. L'affaire Joachim Mununga continue d'empoisonner l'atmosphère au sein de l'encadrement technique camerounais.


Pendant que les supporters se dirigeaient vers le stade Ahmadou Ahidjo pour célébrer leurs Lions, un incident majeur se déroulait dans les couloirs de l'enceinte sportive. Marc Brys et Timothée Atouba se sont violemment opposés quelques heures avant le coup d'envoi du match contre l'Eswatini.
Une altercation qui aurait pu compromettre la sérénité de l'équipe si elle n'avait été rapidement maîtrisée par l'intervention des Forces de Maintien de l'Ordre et d'autres membres du staff technique présents sur place.

Au cœur de cette nouvelle crise : la tentative persistante de Marc Brys d'intégrer Joachim Mununga dans la liste des officiels de l'équipe nationale. Une démarche qui se heurte systématiquement aux réticences des instances camerounaises depuis plusieurs mois.


Le sélectionneur belge, déterminé à imposer son choix, s'était rapproché du commissaire de match avant la rencontre. Une démarche qui s'est soldée par un refus catégorique, alimentant la frustration du technicien européen.
Atouba fait les frais de la colère de Brys


C'est dans ce contexte tendu que Timothée Atouba, coordinateur des sélections nationales, s'est retrouvé sur la trajectoire de la colère du sélectionneur. Passant "innocemment" dans les couloirs du stade, l'ancien international camerounais est devenu le défouloir de Marc Brys.
Selon nos sources, le ton est rapidement monté entre les deux hommes, le sélectionneur adressant des "insultes de la pire espèce" au coordinateur. Une scène indigne qui témoigne de l'exaspération croissante du technicien belge face aux résistances qu'il rencontre.


Heureusement, la présence des Forces de Maintien de l'Ordre et d'autres membres du staff technique dans les parages a permis d'éviter l'escalade. Les deux protagonistes ont été rapidement séparés et calmés avant que l'incident ne prenne des proportions dramatiques.



Cette intervention rapide a probablement évité que l'altercation ne se propage jusqu'aux joueurs, préservant ainsi leur concentration avant ce match important des éliminatoires.



Cette nouvelle crise illustre parfaitement l'impasse dans laquelle se trouve l'encadrement technique camerounais. L'affaire Joachim Mununga, loin d'être résolue, continue d'empoisonner les relations au sein du staff.
Marc Brys semble déterminé à aller au bout de sa logique, quitte à créer des tensions permanentes avec la hiérarchie camerounaise. Une attitude qui interroge sur sa capacité à travailler sereinement dans l'environnement institutionnel local.


Au-delà de l'incident lui-même, c'est le style de management de Marc Brys qui est questionné. Comment un sélectionneur peut-il s'emporter de la sorte contre un collaborateur, et ce quelques heures avant un match crucial ?
Cette perte de contrôle révèle peut-être les limites du technicien belge dans la gestion des aspects extra-sportifs de sa mission. Des compétences pourtant essentielles dans un environnement aussi complexe que celui du football camerounais.

Si les joueurs ont brillamment répondu présent sur le terrain contre l'Eswatini, on peut s'interroger sur l'impact à moyen terme de ces tensions récurrentes au sein de l'encadrement.


Une équipe nationale ne peut durablement performer si son environnement de travail est miné par des conflits permanents entre dirigeants. La sérénité est un facteur clé de réussite dans le sport de haut niveau.


À quelques jours du déplacement crucial au Cap-Vert, cet incident tombe particulièrement mal. L'équipe a besoin de toute sa concentration pour aborder ce match décisif dans les meilleures conditions.


Marc Brys devra impérativement canaliser ses frustrations personnelles pour ne pas compromettre les chances de qualification de son équipe. Le Cameroun ne peut se permettre de perdre des points à cause de dysfonctionnements internes.


Cette nouvelle crise souligne l'urgence de clarifier définitivement le dossier Joachim Mununga. Tant que cette question ne sera pas tranchée, elle continuera d'empoisonner l'atmosphère au sein de l'encadrement technique.