Fake news au Cameroun: le régime Biya fait appel à Mark Zuckerberg

Le gouvernement du Cameroun a sollicité les services de Facebook pour aider à lutter contre la diffusion de fausses informations et de discours de haine, en particulier lors des prochaines élections présidentielles.

Une équipe de la société américaine de services de réseaux sociaux et de réseaux sociaux en ligne organise des réunions et des formations avec les parties prenantes au Cameroun.

Par ailleurs, un colloque de deux jours sur les droits numériques et les élections au Cameroun s'est terminé jeudi dernier à Yaoundé.

La réunion qui a réuni différentes parties prenantes a débouché sur une collaboration dans la lutte contre la désinformation en ligne pendant les périodes électorales sans porter atteinte aux droits des utilisateurs d’Internet.

On craignait de plus en plus que le gouvernement camerounais coupe l’Internet, du moins pour le nord-ouest et le sud-ouest anglophones touchés par la crise, lors de l’élection présidentielle du 7 octobre.

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Bien que le ministère des Postes et des Télécommunications ait rejeté les craintes d’un blocus imminent sur Internet comme étant «de la pure manipulation et de fausses nouvelles», les critiques ont profité de la réfutation avec une pincée de sel.

Les pannes d'électricité

Le Cameroun a subi au moins deux coupures d'Internet depuis janvier dernier, le gouvernement ayant déclaré que les coupures de courant visaient à empêcher la diffusion de discours de haine et de fausses informations via les médias sociaux.

Mais les activistes disent que la fermeture d'Internet était une violation des droits des citoyens et que le gouvernement pourrait adopter d'autres mesures pour lutter contre la désinformation en ligne sans porter atteinte aux droits des internautes.