Actualités of Wednesday, 3 September 2025

Source: www.camerounweb.com

FEDERATION: grosse déculotté pour l'homme de Mouelle Kombi à l'international

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Un courrier qui fait l'effet d'une douche froide pour le président contesté
Dans un courrier daté du 6 février 2023, la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) vient de porter un coup dur aux ambitions de Bello Bourdanne, qui se présente comme président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (FECAVOLLEY). Loin de l'apporter le soutien escompté, l'instance mondiale rappelle fermement les règles du jeu.



Selon nos informations, Bello Bourdanne avait saisi le président de la FIVB pour solliciter une intervention destinée à "stopper la nuisance de son prédécesseur" et demander à l'État camerounais d'autoriser les élections à la FECAVOLLEY. Une démarche qui témoigne d'une méconnaissance flagrante des procédures statutaires.
La réponse de la FIVB, signée par Dr. Ary S. Graça F., président de l'institution, est sans ambiguïté et particulièrement cinglante. Le directeur des affaires juridiques de l'organisation internationale rappelle plusieurs points cruciaux qui remettent en question la légitimité de Bourdanne.



Les griefs de la FIVB : un mandat expiré et des justificatifs insuffisants
Premier point soulevé par la FIVB : le mandat de Bello Bourdanne est officiellement terminé depuis 2024. Cette révélation jette un éclairage nouveau sur la situation juridique de la FECAVOLLEY et soulève des questions sur la légalité des actions menées par Bourdanne en tant que "président".
Deuxième élément d'importance : la FIVB considère que l'homologation du Ministère des Sports (MINSEP) et la reconnaissance du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) "ne sont pas suffisantes" pour valider une élection. Cette position constitue un désaveu majeur des autorités camerounaises qui avaient pourtant apporté leur caution à Bourdanne.



L'instance internationale donne désormais jusqu'au 28 septembre 2025 pour fournir les procès-verbaux d'élection conformes aux exigences statutaires. Cette échéance laisse entrevoir une période d'incertitude prolongée pour la FECAVOLLEY.
Le point le plus révélateur reste l'exigence de la FIVB concernant le procès-verbal des 2/3, condition sine qua non pour la reconnaissance d'une élection. Cette exigence technique, souvent méconnue, démontre que les procédures suivies lors des élections camerounaises n'ont pas respecté les standards internationaux.


Cette prise de position de la FIVB constitue un véritable camouflet pour Bello Bourdanne et ses soutiens. Celui qui espérait obtenir l'appui de l'instance mondiale pour consolider sa position se retrouve aujourd'hui dans une situation encore plus précaire.


La mention dans le courrier de "notre département juridique fera un suivi avec une demande ultérieure de document" laisse présager d'autres développements dans cette affaire qui n'a pas fini de faire couler de l'encre.


Cette intervention de la FIVB pourrait marquer un tournant dans la crise de gouvernance qui secoue la FECAVOLLEY depuis plusieurs mois. Elle rappelle que les instances internationales sportives restent vigilantes quant au respect des procédures démocratiques dans leurs fédérations membres.


Pour le volleyball camerounais, cette situation d'instabilité institutionnelle risque d'avoir des conséquences sur la participation aux compétitions internationales et le développement de la discipline dans le pays.
L'affaire Bourdanne-FECAVOLLEY illustre parfaitement les défis de gouvernance auxquels font face de nombreuses fédérations sportives africaines, prises entre les enjeux locaux et les exigences des instances internationales.