À quelques mois de l'élection présidentielle de la Fédération Camerounaise de Football prévue en décembre 2025, des rumeurs font état de possibles suspensions visant plusieurs personnalités du football camerounais. Une situation qui suscite l'inquiétude dans le milieu footballistique national.
L'approche de l'échéance électorale de décembre 2025 à la FECAFOOT s'annonce sous de mauvais auspices. Selon des sources proches du milieu footballistique camerounais, plusieurs acteurs influents du ballon rond national pourraient faire l'objet de sanctions disciplinaires dans les prochaines semaines.

Parmi les noms qui circulent figurent des figures bien connues du football camerounais : Capitaine Feutcheu, Justin Tagouh, Guibai Gatama, Aboubakar Alim Konaté, Hamadou Babba Abdouraman, Faustin Domkeu, ou encore Gilbert Kadji. Ces personnalités, pour la plupart susceptibles de briguer la présidence de la FECAFOOT, se retrouveraient ainsi dans le viseur de l'instance dirigeante.
Les sanctions évoquées seraient particulièrement lourdes, avec des suspensions pouvant aller jusqu'à dix ans, ce qui aurait pour effet d'écarter de facto ces potentiels candidats du processus électoral à venir.
Un climat de tensions préoccupant
Cette situation révèle un climat délétère au sein de la fédération camerounaise, où les tensions semblent s'exacerber à mesure que l'échéance électorale approche. Les observateurs du football camerounais s'inquiètent de voir des considérations politiques internes prendre le pas sur les préoccupations sportives.

Le football camerounais traverse déjà une période difficile, marquée par des résultats sportifs décevants et des polémiques à répétition. Cette nouvelle controverse ne fait qu'ajouter à l'instabilité qui caractérise actuellement la gouvernance du football national.


Face à cette situation, certains acteurs du milieu appellent les instances supérieures du football mondial à surveiller de près l'évolution des événements. La Confédération Africaine de Football (CAF) et la FIFA sont ainsi interpellées pour garantir la régularité du processus électoral.
L'enjeu dépasse le simple cadre des luttes de pouvoir internes. Il s'agit de préserver l'intégrité d'un sport qui reste une passion nationale au Cameroun et de garantir une gouvernance transparente et démocratique de la fédération.

L'élection présidentielle de la FECAFOOT de décembre 2025 s'annonce donc comme un moment crucial pour l'avenir du football camerounais. La manière dont se dérouleront les prochaines semaines pourrait déterminer non seulement qui dirigera la fédération, mais aussi la crédibilité de l'institution elle-même.
Les supporters camerounais, qui ont toujours placé de grands espoirs dans leur équipe nationale, méritent une fédération qui travaille dans l'intérêt du football plutôt que dans celui de querelles personnelles. L'unité et la transparence apparaissent plus que jamais comme des impératifs pour redresser l'image du football camerounais sur la scène continentale et mondiale.
Le dénouement de cette crise sera scruté de près, tant par les acteurs locaux que par les instances internationales, soucieuses de préserver les valeurs démocratiques qui doivent présider à la gouvernance du football.