Fête de la jeunesse: la journée du lundi prochain est férié

Le 11 février étant célébré ce dimanche, la journée du lundi 12 février 2018 est fériée conformément à la loi de décembre 1973, fixant le régime des fêtes légales au Cameroun.

En effet, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce vendredi 9 février 2018, après la célébration de la fête de la jeunesse la veille dimanche, un repos est autorisé le jour suivant. De quoi rester devant son petit écran ou faire la grasse matinée, en prolongeant la célébration de cette 52e édition en famille si on veut. Car selon l’article 2 de la loi 73/5 du 7 décembre 1973, fixant le régime des fêtes légales au Cameroun, «lorsqu’une fête légale est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête du point de vue des conditions de travail et de rémunérations».

Les fêtes légales étant le jour de l’An (1er janvier), la fête de la jeunesse (11 février), la fête du travail (1er mai) et la fête nationale (20 mai). Ainsi, le 11 février 2017 tombant un dimanche, lundi est ainsi férié au Cameroun.

Cette année, la fête de la jeunesse se célèbre sous le thème: «Jeunesse, Multiculturalisme, Paix et Unité nationale». Dimanche, les jeunes camerounais de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud vont célébrer la fête qui leur est dédiée. Le triangle national va ainsi vibrer au rythme de grandes parades dans les arrondissements, départements et chefs-lieux des 10 régions du pays.

Le 11 février sera ainsi l’apothéose d’une série d’activités lancées le 1er février par Mounouna Foutsou, ministre de la Jeunesse et de l’Education civique aux Etats-Unis pour ce qui est du volet international et à Yingui, département du Nkam, région du Littoral, pour la phase nationale, le 5 fevrier.

Des activités placées cette année sous le couvert de « Onzaine de la Jeunesse », innovation de cette 52e édition de la fête au Cameroun. Ce qui n’était alors qu’une semaine d’activités a été rallongé par les organisateurs : du 1er à ce dimanche 11 février 2018, pour amplifier la visibilité et la lisibilité des initiatives des jeunes. Mais aussi, pour présenter au public, les nombreuses actions menées par l’Etat en faveur de cette couche sociale.