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Actualités of Wednesday, 1 November 2023

Source: Le Messager no 8153

Fécafoot Vs Onies: la tension est encore montée entre Eto'o et son aîné Bell

Samuel Eto'o et Joseph Antoine Bell Samuel Eto'o et Joseph Antoine Bell

La Fédération camerounaise de football et l’Office national des infrastructures et des équipements sportifs se livrent à une bataille épistolaire sans merci depuis le début du championnat de football Elite one. La gestion des stades de football. C’est la pomme de discorde qui oppose désormais la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) à l’Office national des infrastructures et des équipements sportifs (Onies). Une bataille qui pourrait sérieusement entraver le déroulement des différents championnats camerounais cette saison, au regard des correspondances épistolaires relayés par les deux parties, tant pour se défendre que pour s’expliquer sur le problème.


«Il arrive à notre fédération de dire jeudi qu’il y a match samedi, de dire vendredi qu’il y a match samedi, sans préciser le lieu. Ailleurs, les choses ne fonctionnent pas ainsi. Et ce qu’on appelle programmation ce n’est pas de nous surprendre un ou deux jours avant. Le calendrier d’un championnat doit être organisé bien avant, et avec la collaboration de ceux qui gèrent les infrastructures. Pour une grande institution comme la Fécafoot, qui a plusieurs championnats de façon répétitive, on ne peut pas considérer que les problèmes d’infrastructures soient secondaires. C’est un problème crucial. Lorsque vous annoncez le vendredi qu’il y a match samedi, vous croyez que peuvent espérer avoir une recette ? » , s’interroge Joseph Antoine Bell, président du conseil d’administration de l’Onies dans l’émission « Zone mixte » animée par Richard Naha, sur sa page Facebook.

Une interrogation qui a amené Samuel Eto’o à conclure dans une correspondance datant du 26 octobre dernier que si l’Onies « cède à la manipulation pour obtenir quelques privilèges des autorités administratives et politiques camerounaise, la Fécafoot se refuse de céder à la tentation d’imaginer que les contributions déstabilisatrices et dés organisationnelles du bon fonctionnement et sain déroulement du championnat manifestées dans la correspondance du 16 octobre 2023, se retrouvent dans les audios matérialisés par l’aveu des actes de corruption perpétrés pour nuire au succès du projet du comité exécutif de la Fécafoot » .

Et pourtant, l’Onies exige que « pour profiter des infrastructures sportives, il faut en faire la demande à temps, soit quinze jours au moins avant les évènements nationaux et un mois au moins pour les évènements internationaux ; et contribuer à leurs charges d’entretien, d’exploitation et de maintenance » . Car « la préservation de ces infrastructures et le bon fonctionnement des technologies embarquées, imposent une discipline idoine et un mode d’emploi spécifique, auxquels toutes les parties prenantes doivent de s’accommoder » , avertit l’administrateur de l’Onies François Félix Ewane, dans un communiqué publié le 17 octobre dernier.

Intrusion dans la vente des billets

Créée en 2022 par décret présidentiel, cette institution qui soutient que la Fécafoot doit payer les frais d’entretien des stades, aurait pourtant le pactole pour la circonstance, selon Samuel Eto’o. « Nous sommes en droit de vous rappeler que pour la saison sportive 2022-2023, précisément de la période allant du 13 février 2023 au 6 octobre 2023 soit pendant huit mois seulement, la Fécafoot a payé entre vos mains la faramineuse somme de Cent seize millions sept cent quarante-huit mille quatre-vingt-quatorze Fcfa », précise-t-il dans correspondance. Tout en indiquant que « la préoccupation de l’Onies » est l’ «intrusion intéressée et injustifiée dans la vente des billets, confectionnés et produits, pourtant, aux seuls frais de la Fécafoot.

Alors que votre organisation perçoit à chaque match de la Fécafoot les frais d’entretien et de mise à disposition des stades, les dotations en carburant (exigibles en l’espace de 24 heures) et effectue les prélèvements directs à concurrence de 22% des recettes de vente des billets » , explique Samuel Eto’o.