Actualités Régionales of Monday, 21 August 2017
Source: cameroon-info.net
L’information a été révélée par L’Œil du Sahel. Elle est reprise par Intégration de ce 21 août 2017. « Les éléments de la Division régionale de la police judiciaire de l’Extrême-Nord diligentent, depuis fin juillet 2017, une enquête sur les résultats définitifs du Probatoire (toutes séries confondues) dans certaines localités de la région », lit-on.
S’appuyant sur des sources locales, le journal fait savoir que « tout est parti d’une plainte déposée par une enseignante-correctrice dudit examen dans le centre de Mokolo (Mayo-Tsanaga). Dans sa déposition reçue au commissariat spécial de la ville quelques jours après la publication officielle des résultats, la requérante dont l’identité n’a pas été dévoilée se désole du niveau des copies et surtout que les notes soient augmentées de manière artificielle ».
Une plainte qui a aussitôt alerté tout le monde. L’affaire a été transmise à Maroua. Ici, indique Intégration, quelques personnes ont pu être convoquées et interrogées. « Il s’agit notamment de Joseph Vandi, Jean de Dieu Kouma, Gabriel Salli, Watchouri, et Seidou Haman (respectivement proviseurs des lycées de Mokolo, Ouzal, Mozogo, Tourou, et délégué départemental des Enseignements secondaires du Mayo-Tsanaga). Quelques surveillants de salles sont également passés devant les fins limiers de la police ».
Les personnes convoquées sont soupçonnées d’avoir «favorisé la fraude de manière active ou passive pendant le déroulement des épreuves écrites». Ce qui a « favorisé un taux de réussite très élevé (soit près de 90%) contrairement à la barre jamais atteinte des 40% depuis des années. Frédéric Foumena, commissaire spéciale de Mokolo explique que «Nous cherchons à savoir deux choses : la première, le probatoire a-t-il été particulièrement facile ? La seconde, y a-t-il euune manœuvre répréhensible au cours de l’examen».
Si Mahama Mahama, le délégué régional des Enseignements Secondaires pour l’Extrême-Nord précise qu’il s’agit juste d’une opération de vérification initiée par l’Office du BAC, certains candidats de la série D affirment que le sujet de science de la vie et de terre avait été proposé par un enseignement avant l’examen.