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Actualités of Tuesday, 18 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Extrême-Nord : les armées camerounaise et nigériane renforcent leur sécurité

Front de guerre Front de guerre

Boko Haram sème la terreur

Les deux armées collaborent

Les djihadistes seront contrecarrés dès leur sortie de leur cachette


Après plusieurs années de légère accalmie, la secte islamique Boko Haram renait de ses cendres. Depuis quelques mois, le groupe djihadiste a multiplié des frappes au Cameroun et au Nigeria faisant des blessés et des morts. Face o cette recrudescence des attaques, les armées du Cameroun et du Nigeria ont décidé de boucler la zone frontalière. L'armée nigériane boucle le secteur Nord à proximité de BANKI ville frontalière au Cameroun. Depuis quelques semaines, les membres de la secte Boko Haram viennent semer la terreur au Cameroun dans le département du Mayo Sava et prennent le large en traversant la frontière pour éviter la frappe de l'année camerounaise. L'armée Delta du Nigeria collabore avec les commandos camerounais désormais. Les djihadistes seront contrecarrés dès leur sortie de leur cachette. Déjà, une avancée au camp des soldats delta du Nigeria a permis de neutraliser les terroristes via des Frappes aériennes décidées par l'État de Borno. Il sera difficile aux combattants jihadistes de jouer le Ping-pong en massacrant les innocents avec des prises d'otages pensés ton à Yaoundé et à Abuja.

On se souvient que lorsque la coalition multinationale des armées camerounaise, nigériane et tchadienne s’était formée, le président Idriss Deby avait déclaré : «nous allons gagner la guerre et anéantir Boko Haram». C’était lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou. Le chef de l'Etat tchadien a également affirmé savoir où se trouve Abubakar Shekau, le chef de la secte islamiste, et vouloir l'éliminer. Un discours musclé qui montre la détermination du Tchad à lutter contre les djihadistes nigérians qui sèment la terreur dans le Nord-est du Nigeria.

Mi, février 2015, le président camerounais Paul Biya avait déjà lancé le mot d'ordre : «Il nous faut éradiquer Boko Haram », devant d’autres chefs d’Etat lors d’une réunion organisée par la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) mi-février.

La lutte contre le groupe islamiste nigérian s’organise et s’intensifie face à la multiplication des attaques. Désormais, Boko Haram ne se contente plus de perpétrer des attentats ou des violences sur le territoire nigérian mais aussi dans les pays limitrophes : Tchad, Cameroun et Niger.