Un vent de panique souffle sur la présidence de la République du Cameroun. Alors qu’un remaniement ministériel se profile, des tensions internes éclatent au sommet de l’État. Selon des informations exclusives obtenues par notre rédaction, plusieurs proches de Paul Biya seraient furieux contre les choix envisagés, jugés injustes ou déstabilisateurs pour leurs intérêts.



Ce remaniement, attendu depuis plusieurs semaines, semble cristalliser les frustrations au sein de l’entourage présidentiel. « Certains membres du cercle rapproché de Paul Biya estiment que leurs recommandations n’ont pas été prises en compte », révèle une source bien informée. « Ils craignent que ce remaniement ne marginalise leurs alliés politiques et ne renforce des rivaux internes. »
Ces tensions interviennent dans un contexte de crise politique persistante, marqué par des dissensions au sein du RDPC et des remises en question de la gestion du pouvoir. « Certains se sentent trahis et menacent de réagir », ajoute notre source.



Les proches de Paul Biya, habitués à influencer les décisions clés, voient d’un mauvais œil les changements annoncés. « Ils considèrent que ce remaniement pourrait affaiblir leur position et celle de leurs protégés », explique un analyste politique. « La colère est palpable, et certains n’hésitent pas à exprimer leur mécontentement directement au président. »
Cette situation révèle les luttes d’influence qui traversent le régime, alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants. « Paul Biya doit arbitrer entre des factions rivales, ce qui n’est pas sans risque pour la stabilité du pouvoir », souligne un observateur.


Alors que le remaniement ministériel se prépare, une question persiste : Paul Biya parviendra-t-il à apaiser les tensions internes, ou ces divisions affaibliront-elles davantage le régime ? « Ce remaniement pourrait être un tournant, ou au contraire, un accélérateur de crise », conclut notre source.