Dans une tournure d'événements qui secoue le Front pour le Salut National du Cameroun (FSNC), il est révélé que Jeanne Nsoga Sone Ekolo n'a pas démissionné de son poste de secrétaire générale, mais a été limogée pour des accusations de tribalisme.

Selon des sources proches du FSNC, la décision d'exclure Mme Nsoga a été prise bien avant la publication de sa lettre de démission. « Il ne faut pas travestir la vérité. C’est après mon annonce de son exclusion qu’elle a rendu publique une pseudo lettre de démission. Mais ce sont des histoires. Elle était exclue depuis hier et le texte signé », a déclaré une source anonyme proche de la présidence du FSNC.

Jeanne Nsoga Sone Ekolo, secrétaire générale du FSNC, a été accusée de tribalisme par des supporters de Monsieur Maurice Kamto. Ces accusations font suite à des tensions internes au sein du parti concernant la restitution des terres des communautés autochtones, jadis accaparées par les miliciens de l'armée de libération nationale du Cameroun, le bras armé de l'UPC.
Dans une lettre adressée au Président National Issa Tshiroma Bakari, Mme Nsoga a exprimé son désaccord avec la gestion du cyber-harcèlement dont elle était victime et a annoncé sa démission. Cependant, des sources internes affirment que cette lettre n'est qu'une tentative de sauver la face après son exclusion du parti.

La nouvelle de l'exclusion de Jeanne Nsoga a provoqué des réactions mitigées au sein du parti et parmi les observateurs politiques. Certains membres du FSNC soutiennent la décision, arguant que le tribalisme n'a pas sa place dans un parti qui prône l'unité nationale. D'autres, cependant, voient cette décision comme une manœuvre politique pour écarter une figure influente du parti.
« Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en mon profond respect », conclut Jeanne Nsoga dans sa lettre, laissant planer le doute sur les véritables raisons de son départ.

Cette affaire met en lumière les tensions internes au sein du FSNC et soulève des questions sur l'avenir du parti. Alors que le FSNC se prépare à de nouveaux défis politiques, la gestion de cette crise interne sera cruciale pour maintenir l'unité et la cohésion du parti.

Pour l'instant, le FSNC n'a pas fait de déclaration officielle sur cette affaire, mais il est clair que cette décision aura des répercussions sur la dynamique interne du parti dans les mois à venir.