Actualités of Monday, 29 September 2025

Source: www.camerounweb.com

Exclusif : Comment les ambitions personnelles et les rivalités régionales fragmentent le parti de Maurice Kamto

Image illustrative Image illustrative

Jeune Afrique révèle en exclusivité l'ampleur des fractures internes qui minent le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Loin de l'image d'unité affichée publiquement, le principal parti d'opposition camerounais est désormais éclaté en plusieurs courants antagonistes, chacun défendant ses propres intérêts au détriment de la cohésion générale.


Dans son enquête exclusive, Jeune Afrique identifie quatre courants distincts au sein du MRC, chacun adoptant une stratégie différente face à la présidentielle du 12 octobre. Cette fragmentation, révélée pour la première fois par le média, illustre l'éclatement d'un parti autrefois uni derrière la figure de Maurice Kamto.

Jeune Afrique dévoile l'existence des "partisans d'Issa Tchiroma Bakary", premier courant qui souhaitait voir le parti soutenir le président du FSNC. Face à eux, les "partisans de Bello Bouba Maïgari" militaient pour un ralliement au leader de l'UNDP. Un troisième groupe, les "loyaux à Kamto", défend la ligne de l'abstention choisie par leur leader. Enfin, Jeune Afrique révèle l'existence d'un quatrième courant, composé de "cadres qui espéraient simplement un choix", déçus par l'indécision de leur dirigeant.


Jeune Afrique révèle que cette fragmentation s'explique en grande partie par les enjeux des élections de 2026. Le média identifie notamment des "personnalités qui nourrissent des ambitions pour les législatives et municipales" et qui "se seraient accommodées d'un des deux favoris" pour la présidentielle.
Ces révélations exclusives de Jeune Afrique mettent en lumière la figure d'Okala Ebodé et d'autres cadres qui "redoutent qu'une nouvelle abstention n'enferme le MRC dans une marginalisation, et ne lui fasse perdre le soutien populaire du septentrion". Cette préoccupation géographique, dévoilée par le média, révèle une dimension régionale des tensions internes.

Dans ses révélations exclusives, Jeune Afrique dévoile les accusations qui visent Mamadou Mota, l'actuel président par intérim. Plusieurs sources internes, citées par le média, accusent l'intérimaire "de vouloir retarder le retour de Kamto à des fins personnelles", notamment après qu'il ait "brillé par son absence à certaines réunions du MRC".

Jeune Afrique rapporte également la controverse autour de la nomination d'Aba'a Oyono comme conseiller spécial par Mota, une décision qui divise profondément le parti. Cette révélation du média illustre comment même les décisions administratives deviennent des enjeux de pouvoir dans cette crise de leadership.

Jeune Afrique dévoile une tactique particulièrement révélatrice des tensions internes : des fidèles de Maurice Kamto "bloquent toute discussion stratégique tant que l'opposant n'a pas fait son retour formel au sein du MRC". Cette stratégie de l'obstruction, révélée en exclusivité par le média, empêche toute clarification de la ligne du parti.

Cette révélation de Jeune Afrique montre comment la question du retour de Kamto est instrumentalisée par différents clans pour bloquer les décisions qui ne leur conviennent pas. Elle illustre l'impossibilité croissante de prendre des décisions collectives au sein du parti.

Jeune Afrique révèle l'existence d'une fracture fondamentale entre deux visions du parti. D'un côté, les "fidèles" de Kamto qui considèrent que leur leader "n'a jamais officiellement quitté la présidence et reste président de plein droit". De l'autre, les "pragmatiques" qui reconnaissent la démission et souhaitent une régularisation rapide de la situation.

Cette division, dévoilée exclusivement par Jeune Afrique, va jusqu'à remettre en question la réalité même de la démission de Kamto. Le média rapporte que "plusieurs affirment même que la démission de Kamto du MRC n'a jamais existé, car aucun document n'aurait été transmis aux autorités compétentes".

Dans ses révélations exclusives, Jeune Afrique évoque le spectre de "candidatures dissidentes" qui pourraient émerger lors d'une éventuelle convention élective. Cette perspective, révélée par le média, terrorise les partisans de Kamto qui craignent de voir leur leader contesté ouvertement au sein de son propre parti.

Jeune Afrique révèle que cette possibilité explique en partie les réticences à organiser une convention, certains préférant maintenir le statu quo plutôt que de risquer une remise en cause frontale du leadership de Kamto.

Les révélations de Jeune Afrique montrent que ces fractures internes profitent directement au pouvoir en place. Le média dévoile comment l'indécision de Kamto concernant le soutien à un candidat de l'opposition reflète et amplifie les divisions internes de son propre parti.

Cette situation, analysée en exclusivité par Jeune Afrique, illustre l'incapacité de l'opposition camerounaise à présenter un front uni, offrant au parti au pouvoir une victoire par défaut. Les révélations du média montrent que les guerres intestines du MRC dépassent largement la simple question du leadership pour toucher aux fondements même de la stratégie d'opposition au Cameroun.

Jeune Afrique révèle que cette crise identitaire du MRC pose la question de sa survie en tant que force politique crédible. Les divisions révélées par le média montrent un parti incapable de trancher les questions fondamentales, prisonnier de ses contradictions internes et de ses ambitions personnelles concurrentes.
Ces révélations exclusives de Jeune Afrique dessinent le portrait d'une opposition camerounaise affaiblie par ses propres divisions, offrant involontairement au pouvoir en place une stabilité qu'il n'aurait peut-être pas obtenue face à une opposition unie et déterminée.