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Actualités of Saturday, 14 July 2018

Source: camer.be

Exécution extrajudiciare: Peter Essoka veut sévir contre la presse

Cette barbarie est tantôt imputée à l’armée Camerounaise tantôt à une armée ouest Africaine Cette barbarie est tantôt imputée à l’armée Camerounaise tantôt à une armée ouest Africaine

Depuis quelques temps, une vidéo est en circulation dans les réseaux sociaux et reprise par la presse en ligne et classique. Des êtres humains (femme et enfant) conduits vers l’abattoir au mépris des toutes les lois humaines. Cette barbarie hors du commun est tantôt imputée à l’armée Camerounaise en lutte contre les exactions des la secte islamiste Boko Haram, tantôt à une armée ouest Africaine.

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Le ministre de la communication du Cameroun est monté au créneau pour dénoncer un « fake news » et « horrible trucage » dont les faits projetés n’ont aucun rapport avec l’action menée par les forces de défense et de sécurité sur le terrain. Peter Essoka, le président du Conseil National de la Communication par un communiqué parvenu à notre rédaction met en garde les professionnels des medias contre la diffusion des « information non fondée » et menace de sévir.

Intégralité du communiqué du président du CNC

«Au regard de certaines accusations portées contre les Forces de défense camerounaises sur la base d’une vidéo en circulation sur Internet, Le président du Conseil national de la Communication porte à la connaissance des professionnels des médias et de l’opinion publique que certaines médias, puisant

à la source d’Internet en général et des réseaux sociaux en particulier, se caractérisent par la diffusion constante d’informations souvent non fondées, à caractère conflictogène, mettant en exergue des propos haineux, tribalistes ou séditieux.

Si le CNC réitère le droit inaliénable du journaliste à informer librement l’opinion publique sur les faits avérés, il rappelle conséquemment que ce privilège impose aux professionnels des médias, en vertu de leur responsabilité sociale, une exigence éthique et déontologique dans le processus de collecte, de traitement et de diffusion des informations provenant de sources diverses, notamment d’internet et des réseaux sociaux.

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En reconnaissant la complexité de la double fonction de veille et d’alerte du journaliste, le président du Conseil national de la Communication appelle toutefois l’attention des professionnels des médias sur les conséquences qui peuvent naître de la diffusion de certaines informations, de nature à compromettre la cohésion sociale.

Eu égard à ce qui précède.

Le président du Conseil national de la Communication rappelle aux acteurs des dérives médiatiques préjudiciables au bon ordre social, qu’ils s’exposent de ce fait aux sanctions prévues par le décret du 23 janvier 2012 portant réorganisation du CNC, qui dispose à son article 4(1) que « le Conseil veille au respect de la paix sociale, de l’unité et de l’intégration nationale dans tous les médias ».

Yaoundé, le 12 juillet 2018

Le président du CNC

(é) Peter ESSOKA