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Actualités of Wednesday, 12 September 2018

Source: L'Essentiel N°194

Etoudi 2018: le sort la candidature unique de l’opposition se dessine

Aucun indice fiable ne laisse envisager un regroupement de l'opposition Aucun indice fiable ne laisse envisager un regroupement de l'opposition

A 25 jours de l’élection présidentielle, aucun indice fiable ne laisse envisager un regroupement des partis politiques de l’opposition contre le candidat du RDPC.

Pour rendre son projet de coalition réel et faisant face aux objectifs du peuple, Akere Muna estime que deux phases sont envisageables pour y arriver. D’abord, la perception qui, selon lui, permettra à l’électorat de vouer les efforts des candidats afin d’étancher leur soif pour un changement. Ensuite, la stratégie, car plus le nombre d’adhérents augmente, plus la chance de gagner le terrain est à proximité. L’algèbre pour ce faire est axée sur la fraude. La bataille suit son cours.

En outre, Akere Muna rassure son électorat sur une effectivité de coalition. Les différentes équipes sont en concertation, malgré le temps très limité. De plus, ces partis d’opposition envisagent de commencer une mutualisation des ressources par les bureaux de vote.

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Remettant tout son espoir entre les mains du Très Haut, l’ancien bâtonnier pense que même le jour dit, une coalition sera réelle. C’est pourquoi le silence étant la meilleure arme, les partis de l’opposition décident d’évoluer à huis clos afin d’éviter des Fake news. Pourtant considéré comme le candidat le plus judicieux par Habiba Issa,
Akere Muna ne sait pas si techniquement une coalition sera réalisable. Mais il travaille d’arrache-pied avec les personnes concernées. Et d’un point de vue objectif, il pense que les Camerounais veulent qu’on leur allège la tâche, sur le choix à faire. Ça sera possible.

Donc il faudrait que les Camerounais commencent à réfléchir sur l’adversaire du président sortant Paul Biya afin de sortir le pays de la morosité », a recommandé le « candidat anti-corruption ».
Anicet Ekane par contre ne corrobore pas dans le même sens politique d’Akere Muna. D’ailleurs, il le qualifie de « voiture balaie ». De plus, pour le président du MANIDEM, la campagne d’Akere Muna est une opération qui pose des problèmes qui risqueront de le ronger à long terme.

En effet, le peuple camerounais souhaite une coalition effective. Mais, compte tenu du temps à rebours, les débats devraient s’intensifier afin que le peuple ne se lance pas dans une affaire farfelue. Les problèmes fondamentaux sont prioritaires pour l’évolution du pays. La pauvreté, le chômage la délinquance juvénile, la santé voire l’éducation sont des aspects objectifs d’un changement. Le fait de transformer cela à une politique dynamique conduit directement à une défaite.

Pour Anicet Ekane, la solution idéale serait de rendre plus endogène le développement du Cameroun. C’est ce qui emmène à s’interroger sur une alternance qui correspond à l’aspiration légitime des Camerounais.