Des sources anonymes évoquent une raréfaction des rencontres au palais présidentiel
Selon des informations non confirmées circulant dans les milieux politiques camerounais, le président Paul Biya recevrait de moins en moins fréquemment au palais présidentiel. Ces rumeurs, qui n'ont pas fait l'objet de confirmation officielle, soulèvent des questions sur l'exercice du pouvoir présidentiel.
Selon des sources proches du sérail présidentiel, dont l'identité n'a pas pu être vérifiée, le chef de l'État camerounais aurait des difficultés lors de certaines rencontres. Ces mêmes sources affirment qu'il confondrait parfois les noms de ses invités et ne se rappellerait pas de propos tenus quelques minutes auparavant au cours d'une discussion.
Ces informations, qui relèvent pour l'heure de la rumeur, n'ont fait l'objet d'aucune confirmation de la part de la présidence de la République.
Un agenda présidentiel moins visible
Il est observable que l'agenda public du président Paul Biya semble moins fourni ces derniers mois. Les audiences officielles, autrefois régulières, paraissent s'être raréfiées, alimentant les spéculations sur les capacités du chef de l'État à exercer pleinement ses fonctions.
À 92 ans, Paul Biya est l'un des dirigeants les plus âgés en exercice dans le monde. Cette situation démographique exceptionnelle soulève naturellement des questions sur la continuité de l'exercice du pouvoir, particulièrement dans un contexte où le Cameroun fait face à de nombreux défis sécuritaires et économiques.
Contactée, la présidence de la République n'a pas souhaité commenter ces rumeurs. Le palais présidentiel maintient généralement une politique de discrétion concernant l'état de santé du chef de l'État, considérant ces questions comme relevant de la sphère privée.
Si ces allégations devaient s'avérer fondées, elles pourraient avoir des implications importantes sur la gouvernance du pays. La Constitution camerounaise prévoit des mécanismes en cas d'empêchement du président, mais leur mise en œuvre dépendrait de la reconnaissance officielle de telles difficultés.
L'opposition camerounaise, qui a déjà exprimé des préoccupations sur la capacité du président à exercer ses fonctions, pourrait s'emparer de ces rumeurs pour demander plus de transparence sur l'état de santé du chef de l'État.
Il convient de souligner que ces informations restent à ce stade des allégations non vérifiées. La diffusion de rumeurs sur l'état de santé d'un dirigeant nécessite la plus grande prudence et le respect des principes déontologiques du journalisme.
Ces rumeurs surviennent dans un contexte de préparation de l'élection présidentielle de 2025, où la question de la candidature de Paul Biya reste ouverte. L'état de santé du président pourrait influencer sa décision de se représenter pour un huitième mandat.