Vous-êtes ici: AccueilActualités2016 07 28Article 382661

Actualités of Thursday, 28 July 2016

Source: cameroon-info.net

Essimi Menye convoqué au Tribunal Criminel Spécial

Essimi Menye,ancien ministre de l'Agriculture et du Développement rural Essimi Menye,ancien ministre de l'Agriculture et du Développement rural

Le procureur du Tribunal Criminel Spécial (TCS) invite l'ancien ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Essimi Menye, à comparaitre le 1er août prochain. L’ex-membre du Gouvernement qui est attendu lundi prochain au TCS serait aux États-Unis pour des soucis de santé.

Avant son départ du Cameroun, Essimi Menye était déjà au cœur de certains scandales financiers. Dans son édition du 15 janvier 2015, le journal La Météo indiquait qu’Essimi Menye qui avait été «rattrapé par le scandale de 9 milliards de FCFA» aurait été cuisiné au cabinet de Laurent Esso «durant près de 3 heures par les fins limiers du TCS, déterminés à lever le voile épais qui entoure les nombreuses affaires de détournement de deniers publics dont il serait l’auteur».

Le premier souci judiciaire d’Essimi Menye serait lié au détournement de 9,025 milliards de FCFA destinés à la restructuration d’Amity Bank of Cameroon (Abc), alors qu’il était ministre des Finances. Un autre dossier qui le poursuit comme son ombre est celui de la Société Camerounaise des Tabacs (SCT).

«Nommé ministre de l’Agriculture et du Développement rural en décembre 2011, il aurait donné des injonctions au liquidateur de la SCT de vendre ladite société à un de ses proches pour une modique somme de 50 millions de FCFA».

Écarté du dernier Gouvernement d’octobre 2015, Essimi Menye avait alors été admis au centre médico-social de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) de Yaoundé.

Après trois semaines d’immobilisme à CNPC, l’ex-ministre de l’Agriculture et du Développement rural, qui sollicitait une évacuation sanitaire pour un suivi plus rassurant du malaise dont il souffrait et qui peinait à trouver solution au pays, avait alors quitté le Cameroun en décembre «sous hautes instructions du chef de l’État», selon ses proches.

Pour certains, l’ex-ministre ne reviendra pas au Cameroun pour se mettre dans la gueule de l’impitoyable épervier.