La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) semble confrontée à un problème de confidentialité au sein de ses rangs. Plusieurs informations internes sensibles se retrouvent régulièrement exposées sur les réseaux sociaux.
La dernière en date de ces fuites concerne les conditions de célébration de la fête du travail par les employés de la FECAFOOT. Le 30 avril, soit la veille de l'événement, Boris Bertolt publiait sur ses réseaux sociaux : "Exclusif... Faute d'argent, les employés de la FECAFOOT ne participeront pas au défilé du 1er mai. Pas de T-Shirts. Pas de restaurant. Il leur a été demandé de se retrouver à 13h à Odza en tenue 14 Fourteen des Lions Indomptables."

Une information qui s'est révélée exacte comme en témoignent les images de la célébration qui ont circulé par la suite, montrant les employés réunis au Centre technique d'Odza, vêtus des tenues mentionnées dans la publication.
Ce n'est pas la première fois que des informations confidentielles concernant la gestion interne de la FECAFOOT se retrouvent dans le domaine public via le même canal. Cette situation soulève de sérieuses préoccupations quant à l'étanchéité du système de communication au sein de l'institution sportive.

"Comment les employés peuvent être heureux de rigoler de cette façon et après prendre les informations privées pour donner à Boris Bertolt ?" s'interroge Dr Nyamsi, un observateur proche du dossier, qui n'hésite pas à employer des termes forts : "Cette maison est vraiment hantée par les esprits maléfiques. Un nettoyage automatique s'impose vigoureusement avec la toute dernière énergie."
Ces fuites interviennent dans un contexte déjà tendu au sein de la fédération. Selon plusieurs sources, le président Samuel Eto'o aurait directement abordé ce sujet lors de la fête du travail, en menaçant de licencier les employés soupçonnés de divulguer des informations à la presse.

La précision des informations publiées par Boris Bertolt laisse peu de place au doute quant à l'existence d'une source bien informée au sein même de l'institution. Les détails concernant l'organisation de la journée du 1er mai, incluant l'heure, le lieu et même la tenue vestimentaire requise, suggèrent un accès direct aux communications internes de la FECAFOOT.

Face à cette situation qui met à mal la cohésion et la confidentialité nécessaires au bon fonctionnement de l'institution, certaines voix s'élèvent pour réclamer une enquête interne. L'objectif serait d'identifier la ou les sources de ces fuites et de prendre les mesures disciplinaires qui s'imposent.