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Actualités of Tuesday, 27 March 2018

Source: hurinews.com

Election 2018: un candidat promet de libérer tous les prisonniers de Biya

Mebara, Kouna et Paul BIya Mebara, Kouna et Paul BIya

En déclarant sa candidature pour la prochaine élection présidentielle ce lundi 26 mars 2018, le pasteur, homme d’affaire et militant des droits de l’homme a présenté son programme politique dans lequel figure une vaste réforme du système judiciaire camerounais.

« Si je suis président … ». C’est le titre d’un opuscule présenté à la presse ce lundi 26 mars 2018 à Yaoundé par Prince Jonathan Nti à l’occasion de la présentation officielle de sa candidature pour la présidentielle d’octobre 2018 sous la bannière du Mouvement révolutionnaire camerounais (Mrc). Cet ouvrage de 118 pages contient un large éventail de réformes notamment dans le secteur judiciaire au Cameroun. L’homme de Dieu dit avoir perdu son frère il y a quelques années à cause d’un magistrat véreux.

Pasteur d’une église pentecôtiste, homme d’affaires et militant des droits de l’homme, Jonathan Nti propose entre autres une commission en charge de réexaminer les décisions de justice afin de s’assurer qu’un prévenu n’a pas été condamné à tort, la création d’un palais de justice dans chaque arrondissement, l’affectation des magistrats après mille jours de service à un poste, etc.

Commission nationale pour la réconciliation et la justice

Le pasteur Jonathan Nti envisage également s’il est élu de libérer les prisonniers de l’Opération anti-corruption Epervier au Cameroun car d’après lui, les personnes laissées en liberté sont plus suspectes que celles qui sont jetées en prison. Le candidat compte ainsi mettre sur pied une Commission nationale pour la réconciliation et la justice dont l’objectif sera de réparer les injustices commises envers les personnes abusivement retenues en prison.

Dans cette vaste réforme judiciaire, l’administration pénitentiaire n’est pas en reste. Jonathan Nti envisage des sanctions à l’encontre du personnel pénitencier qui viole les droits des prisonniers, la création de 4 prisons dans chaque département, (le Cameroun en compte 58) d’une prison pour mineur dans chaque département et d’une prison de haute sécurité dans chaque région pour les prisonnier dangereux, l’amélioration des conditions de vie des prisonniers à travers le recrutement de cuisiniers, de blanchisseurs…dans les prisons, un nombre limité de prisonniers dans chaque prison, etc.