Vous-êtes ici: AccueilActualités2023 04 28Article 721151

Actualités of Friday, 28 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Eko Eko était au courant: le Tribunal militaire reprécise les charges retenues contre lui

Maxime Eko Eko, le DGRE Maxime Eko Eko, le DGRE

Le commissaire divisionnaire Eko Eko Maxime n'a pas demandé de liberté provisoire, comme c'est le cas de Jean Pierre Amougou Belinga, qui a d'ailleurs vu sa demande de libération rejetée hier jeudi 27 avril.

Mais il ne sera plus jugé par le juge Prosper Oyono Ebessa, dont la "passivité" a été observée dans l'instruction du dossier par le Tribunal Militaire.

Dans une note publiée par le Tribunal militaire, nous apprenons non seulement que Maxime Eko Eko, le lieutenant Justin Danwé et tous les autres personnes arrêtées dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo seront jugés par le lieutenant colonel Sikati II Kanwo, mais aussi les vraie charges retenues contre l'ancien patron de la DGRE.

Dans l'ordonnance 230 324 du Tribunal Militaire, signé par son président le 24
avril 2023, nous apprenons que Maxime Eko Eko est poursuivi pour "torture, complicité de torture, omission de porter secours, arrestation et séquestration aggravée en coaction et violation de consigne en coaction".

En d'autres termes, des consignes ont été données et elles ont été violée, dans le traitement du dossier Martinez à la DGRE.


Pas de liberté pour Belinga

Il n y a plus aucun espoir pour Jean Pierre Amougou Belinga, du moins, plus pour l’instant. La cour d’appel du Centre a refusé à l’homme d’affaires sa demande de liberté provisoire.

C’était ce Jeudi 27 avril 2023. Le patron du groupe l’Anectode s’est présenté devant le juge pour espérer une liberté sous caution que son collectif d’avocats juge irréfutable.

Amougou Belinga et ses avocats se sont lourdement gourés car le juge a rejeté la demande et renvoyé le milliardaire à Kondengui.

Ce dernier n’a pas supporté la situation et a fondu en larmes devant son épouse et les autres personnes présentes au moment du verdict.

"Jean Pierre Amougou Belinga était pratiquement en larmes devant l’une de ses épouses quand le verdict est tombé", raconte Guy Zogo.

Ce verdict n’est pourtant qu’une demi surprise car il est très rare qu’un juge accorde une liberté provisoire à un mis en cause qui risque une peine d’emprisonnement à vie.