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Actualités of Friday, 26 February 2016

Source: cameroon-info.net

Ecoles de formation: La propagande mensongère fait rage

Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

Les étudiants des écoles de formation professionnelle traversent souvent des moments très difficile, à en croire le journal Le Soir du vendredi 26 février 2016. Ceci va de «la médiocrité des enseignements en passant par les grèves des étudiants et autres problèmes liés à l’autre,anthenticité des attestations de réussite», peut-on lire.

La demande est par conséquent plus élevée que l’offre. Les centres de formation professionnelle se créent par dizaines et il est difficile de distinguer le vrai du faux. Les jeunes accueillis dans ces centres se comptent par milliers selon Le Soir et les demandeurs s’évaluent par dizaines de milliers. Le fait que l’Etat n’arrive plus vraiment à financer l’enseignement technique public a encouragé les hommes d’affaires à investir dans la formation professionnelle, très rentable.

Parmi les promoteurs, se retrouvent aussi des «vendeurs d’illusions». «L’on assiste dès le mois de juillet de chaque année à des propagandes mensongères qui vantent des programmes qu’on ne verra jamais. L’on présente à la base 12 mois de cours dont 3 mois de stage en entreprises répartis sur deux semestres. Sauf que, sur les 9 mois de cours intensifs, plusieurs modules n’ayant aucun rapport avec la formation sollicitée sont programmés», sous révèle le journal.

Aussi, les stages ne sont qu’un moyen de mieux appâter les parents et les étudiants. «En réalité, l’étudiant lui même doit à la fin de l’année académique, aller d’entreprises en entreprises solliciter un stage». Les enseignants se plaignent également d’arriérés de salaires alors que les étudiants s’acquittent régulièrement de leurs frais de scolarité. S’en suivent des grèves des enseignants qui ont des conséquences sur le suivi des étudiants. Une situation qui engendre également des grèves d’étudiants.

Selon le journal, les bibliothèques sont inexistantes dans ces établissements aux scolarité onéreuses. Des micros ordinateurs de seconde main sont achetés ne correspondent pas aux besoins des logiciels modernes et les activités parascolaires sont inexistantes. La récente classification des meilleurs établissements de formation professionnelle a divisé l’opinion public et d’après Le Soir, entre les résultats présentés et les expériences des étudiants sur le terrain, les parents ne savent plus à quel sein se vouer.