Vous-êtes ici: AccueilActualités2018 09 08Article 446412

Actualités of Saturday, 8 September 2018

Source: cameroon-report.com

Eau potable: le Cameroun vise un taux de desserte de 85% d’ici 2032

L’État qui projette d’investir dans la construction des équipements L’État qui projette d’investir dans la construction des équipements

L’État qui projette d’investir dans la construction des équipements, compte injecter 300 000 m3 d’eau supplémentaire pour la seule ville de Douala.

731 080 m3 d’eau par jour. Telle est la capacité installée de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater), l’entreprise publique en charge de la production et de la distribution de l’eau potable en zone urbaine et périurbaine au Cameroun. Sa capacité totale de stockage se situe à 253 374 m3 pour un rendement de production d’environ 95%.

Ces statistiques officielles sont le résultat de la mise en œuvre des politiques implémentées par le gouvernement afin de faciliter l’accès des populations camerounaises aux services sociaux de base dont la fourniture en eau potable. Nonobstant ces efforts énormes consentis par les pouvoirs publics, les besoins des populations en fourniture d’eau potable restent élevés dans les villes et villages du Cameroun. En zone urbaine, cette situation qui s’explique à la fois par la croissance démographique des villes camerounaises et le vieillissement du réseau de distribution qui occasionne des pertes de production lourdes.

Plan directeur

Au ministère de l’Eau et de l’énergie, l’on reste déterminé tourner la page des rationnements observés dans certaines agglomérations du pays. Dans cette perspective, un plan directeur d’approvisionnement en eau est désormais disponible. « Ce plan constitue le document de planification par excellence.

LIRE AUSSI: Occultisme: un proche de Biya viré de la grande loge maçonnique

Il détermine les besoins d’investissement projetés du secteur pour deux horizons (Ndlr : 2022 et 2032) et vise l’atteinte d’un taux de desserte de 85% en 2032 », explique Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee).

Des réalisations concrètes

Au plan purement opérationnel, les villes de Yaoundé et Douala font actuellement l’objet d’importants investissements visant à résorber l’insuffisance quantitative dont souffrent ces deux principaux regroupements urbains du pays. A travers ces travaux, « il est question d’accroitre les capacités de stockage et traitement et d’ici 2020, atteindre un taux d’accès à l’eau potable de 75% », indique l’autorité tutélaire du secteur. Du côté de Yaoundé par exemple de nombreux projet ont été menée ces dernières années. On peut citer l’extension de la production de la station d’Akomnyada de 55 000 m3 par jour, la réhabilitation de la station de pompage de la Mefou (Nkolbisson).
300 000 m3 d’eau supplémentaire pour Douala.

Et même si le problème se pose avec plus d’acuité dans la ville de Douala, la capitale économique a également bénéficié de nombreuses réalisations au cours du septennat finissant. Notamment la construction et la mise en œuvre de certaines stations de production. Mais il y a mieux.

Dans les prochains jours, cette ville qui fait office de la plus peuplé du pays, sera dotée d’un projet d’envergure. La réalisation de ce dernier est un motif d’espoir pour les populations, car il permettra de renforcer l‘alimentation en eau potable par un apport additionnel de 300 000 m3 d’eau par jour.