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Actualités of Friday, 16 October 2015

Source: cameroon-info.net

ENSPT à l’heure de la modernité académique

L’Ecole nationale supérieure des postes et télécommunications (Enspt) semble avoir opté pour une révolution, tant dans la qualité des enseignements que dans la qualité des infrastructures. Destinée à former les principaux acteurs des technologies de l’information et de la communication (équipementiers, opérateurs de réseaux, fournisseurs de services, gestionnaires), cette école a pourtant de quoi bomber le torse.

En effet, le quotidien Mutations du 15 octobre 2015, qui a fait une incursion dans son univers, révèle que l’Enspt compte aujourd’hui près de 300 étudiants en cycle de formation par alternance, près de 700 en cycle de formation classique et près de 200 en cycle master. Le nombre d’ingénieurs de postes et télécommunications formés dans cette école est passée de 150 à 600, en l’espace de trois ans.

Par ailleurs, les infrastructures et les structures (laboratoires, etc.) de l’Enspt ont, pour la plupart, été rénovées. L’école a noué des partenariats stratégiques avec Sup Com de Tunis, l’Ecole supérieure polytechnique de Nantes, mais aussi des entreprises telles que Camtel, ART, Huawei, Campost, Crtv, etc. L’école dispose en son sein d’un incubateur d’entreprises parrainé par le Ministère des Pme, informe Mutations.

Pour comprendre ces avancées notoires, le directeur de cette école, Jean-Marie Dongo, explique qu’«en raison de la crise économique des années 80, de la libéralisation du secteur des P&T, le marché des formations s’est beaucoup restructuré, avec notamment une concurrence privée nantie de moyens et de stratégies affinés. Pour maintenir son leadership dans le secteur, l’Enspt organise depuis ces dernières années sa propre mue. L’objectif est d’offrir aux entreprises des personnels mieux formés, poly compétents et adaptés au management structurel».

Pour être en harmonie avec les exigences de la réforme universitaire (Lmd) et la pression du monde professionnel, Jean-Marie Dongo indique que l’Etat a prescrit un programme d’urgence dénommé Plan de la refondation de l’Enspt: «Il s’agit, à son aboutissement, d’arrimer l’école aux exigences du double marché domestique et international, pour jouer pleinement son rôle dans la construction du Cameroun moderne et émergent à l’horizon 2035».

Mais tout n’est cependant pas pas rose à l’Enspt. «Le statut des enseignants doit être revu. Les effectifs de l’administration doivent être renforcés. Le besoin en infrastructures au sein de cette école, créée en 1969, reste criard», conclut Mutations.