La prise de risque en période de campagne électorale est toujours présente. Pour des contraintes de temps et de calendrier chargé, il faut aller vite, fort et de façon convaincante, surtout quand on est le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et qu’on peut tout gagner ou tout perdre.

Un peu partout sur le territoire, des mouvements de foule s’observent. La population, ceux et celles qui croient aux promesses des chefs de partis, répond présents au rendez-vous politiques.

Le 12 octobre prochain, tout le monde votera librement en son âme et conscience, comme l’a demandée le Pr Maurice Kamto, candidat exclu du processus électoral par le Conseil constitutionnel parce qu’il ne répondait pas aux critères établis par les institutions et les lois pour participer à cette joute. Il a invité ses compatriotes à faire le bon choix lorsque le moment viendra.

Quant au parti au pouvoir, l’heure est à la mobilisation. Mobilisation qui se déroulait bien jusqu’à il y a quelques heures où un fait inattendu s’est produit. Le clan de Paul Biya a été pris de peur.

Des militants du RDPC revenaient d’un meeting pour la campagne de Paul Biya. Ce dernier est rentré récemment de son voyage de la Suisse où il est parti se redonner un peu de boost pour affronter idéalement ce qui arrive.

Les partisans ont eu un accident de la circulation. Il est survenu sur une route crevassée. Le bilan, selon les indiscrétions, ne présente aucun mort. Néanmoins, le véhicule est dans un état méconnaissable.

Les militants du parti au pouvoir disent avoir eu l’accident à cause du mauvais état de la voiture. Sans doute pour camoufler l’état humiliant et honteux de la route en question qui met en avant le mauvais travail fait à ce niveau par le régime depuis des années maintenant.