Actualités of Friday, 11 February 2022
Source: www.camerounweb.com
• Le président a évoqué le drame d’Olembe
• C’était au cours de son discours
• Pour lui l’enquête est bouclée
Les morts d’Olembe n’obtiendront pas justice ? C’est en tout cas ce qui semble se dessiner entre les lignes du discours du président Paul Biya délivré le 10 février dernier à l’occasion de la 56 e fête nationale de la jeunesse. Selon le président et malgré les morts la Can organisée au Cameroun a été un grand succès. « Au bout du compte, grâce à la forte mobilisation et à l'implication de tous les Camerounais, et particulièrement celle de la jeunesse, cette compétition sportive s'est déroulée de manière satisfaisante dans plusieurs villes de notre pays, et restera certainement dans les mémoires, comme l'une des mieux réussies de l'histoire du football africain », a déclaré Paul Biya.
C’est avec des mots vides de sens qu’il évoque d’ailleurs le drame d’Olembe. « Cet événement sportif de grande envergure a été, hélas, marqué par la mort de huit de nos compatriotes, victimes d'une bousculade à l'entrée Sud du stade d'Olembe. Je tiens ici, une fois de plus, à saluer la mémoire de ces disparus. De même, je souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées, au profit desquelles j'ai instruit une prise en charge intégrale », a indiqué Paul Biya, au grand étonnement de plusieurs internautes.
Pour Paul Biya, l'enquête de ce drame est déjà bouclée. « L’enquête que j'ai prescrite et les mesures qui s'en sont suivies, ont permis la réouverture du stade d'Olembe et une meilleure fluidité de la circulation vers ce stade », a poursuivi le président de la République. Il est donc clair pour le président qu’ayant été bouclée, l’enquête a permis que le stade soit encore fonctionnel et qu’il accueille la finale de CAN. A oublier donc les responsables de ce drame qui, si l’on interprète objectivement le discours du chef de l’Etat, resteront impunis. Avec les informations qui annoncent déjà le détournement de l’argent offert à ces victimes par les Lions indomptables, on s’achemine surement vers une deuxième mort des victimes d’Olembe.