Actualités of Friday, 8 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Douceur : un policier meurt en action chez une femme

Le piment, mot très utilisé dans les quartiers pour parler d’affaire de mœurs, a tué un homme engagé dans la police. Il était parti rencontrer une femme chez elle, là où était censé se dérouler la partie de plaisir. Le policier était loin de se douter que cette décision impopulaire allait devenir la dernière qu’il prendrait sur cette terre.

Nous sommes à Buea où, il y a quelques heures seulement, le policier en déplacement périlleux pour s’amuser un peu avec sa cible, a rendu la vie. Son dernier souffle a été poussé à 4 heures du matin.

Le quartier Molyko s’est réveillé dans une stupeur indescriptible. Alors qu’il ne faisait même pas encore jour, de nombreux policiers sortent de tous les coins et les bruits de leurs rangers se faisaient clairement entendre. Ils ont pris la direction d’une résidence d’où ils sortent, quelques minutes plus tard, le corps sans vie d’un des leurs.

Ils l’ont évacué dans un sac mortuaire. Tous surpris, les riverains ont pu se demander celui ou celle qui était dans ce sac. S’agissait-il d’un/d’une des voisins/voisines ? Non, ont-ils vite su.

Ce n’était que le policier Ayissi qui s’était discrètement rendu chez sa conquête dans la nuit précédente. « Les événements sont par la suite flous. Les voisins, même ensommeillés, entendent des cris et des bruits jouissants émanant du mur mitoyen. Un peu plus tard, les gyrophares éclairent le quartier », raconte le lanceur d’alerte N’zui Manto.

C’est la femme, témoin donc de l’agonie du policier, qui a signalé le drame aux policiers. Elle a été interpellée, menottée. Ils l’accusent d’être à l’origine du décès de leur collègue. À son tour, elle se défend en faisant valoir que son vis-à-vis avait, avant de venir, consommé en quantité des substances inconnues pour multiplier sa performance au lit.

Ce seraient ces substances étrangères à son corps qui auraient provoqué son décès. La dame est actuellement en cellule, en attendant que l’enquête se poursuit.