Au Cameroun, les propriétaires du pays ont droit de vie et de mort sur les autres. Pour votre propre bien on peut vous tuer ou vous envoyer en prison, si vous avez le malheur de croiser la route d'un membre du sérail ou que quelqu'un qui connait les propriétaires du pays.
L'histoire que la rédaction de CamerounWeb vous propose est celle de Monsieur Henry Mbonguè, propriétaire d’un logement à Douala. Cet homme se retrouve aujourd’hui incarcéré à la prison de New-Bell. Son crime, avoir simplement demandé à son locataire de payer son loyer après 5 longues années d’impayés.
Selon plusieurs sources, la locataire une dame qui aurait des BRAS LONGS DE JOUR COMME DE NUIT occupe la maison depuis des années sans jamais verser le moindre franc. Pire encore : elle pratiquerait la sous-location illégale, gagnant de l’argent sur un bien qu’elle refuse elle-même de payer.
Après des démarches administratives infructueuses, M. Mbonguè aurait fini par solliciter une autorité traditionnelle afin de récupérer son domicile.
Mais la situation s’est retournée contre lui, la locataire indélicate, brandissant un encrage ethnique et un carnet d’adresses bien rempli, avec des bras longs de jour comme de nuit, a manœuvré pour le faire incarcérer, renversant totalement la réalité du dossier.
C’est le propriétaire qui se retrouve derrière les barreaux, tandis que la locataire spécialisée dans la FILOUTERIE DE LOYER continue d’occuper illégalement la maison.
Cette affaire est loin d’être un cas isolé. Elle met en lumière un malaise profond au sein du système judiciaire camerounais l’impunité, les abus de pouvoir, les détournements de procédures et l'injustice qui frappe les plus vulnérables.
Le peuple camerounais est fatigué de ces dérives. Fatigué de voir les honnêtes citoyens écrasés par des réseaux puissants, fatigué de voir des innocents en prison pendant que les vrais fautifs prospèrent.
Lorsque la justice ne protège plus les victimes… Lorsque les lois ne protègent plus les droits élémentaires… Quand les relations, l’ethnie ou les influences remplacent le droit… Alors la société entière est menacée.
Car un pays sans justice devient un pays où personne n’est en sécurité, un pays où les faibles sont écrasés, un pays où les citoyens perdent confiance, un pays où la loi de la jungle remplace la loi de la République et ça donne le score que le Président Paul Biya a eu à la Présidentielle.
L’affaire Henry Mbonguè pourrait servir d’électrochoc. Le Cameroun ne peut pas continuer à fonctionner sur des injustices aussi flagrantes.









