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Actualités of Vendredi, 6 Octobre 2017

Source: cameroon-info.net

Douala: les 300 chambres de la cité universitaire toujours non-opérationnelles

Université de Douala Université de Douala

A la veille d’une nouvelle rentrée académique, les étudiants ont à se faire des soucis pour trouver un logement près du campus de l’université de Douala. Alors qu’ils espéraient trouver une partie de solution avec la réouverture de la cité universitaire cette année, c’est encore peine perdue. Ils devront se débrouiller pour se loger. Et pour cause, les 300 chambres de ce campus, fermées depuis 2007 pour réhabilitation ne sont toujours pas disponibles. Malgré la dizaine d’années accordée à leur réfection, elles resteront encore fermées.

Au niveau de la direction des œuvres universitaires, on est très peu disert sur les causes du retard de la livraison de ce chantier entamé. Mais un responsable qui a requis l’anonymat, précise tout de même que ces bâtiments seront bientôt transformés en hôtels de passage pour 20 enseignants missionnaires de cette institution. Même le projet d’ouverture du bâtiment destiné à héberger les étudiants invalides reste toujours sans suite. Du côté des étudiants, l’on semble déjà s’accommoder de la situation, même si on a de la peine à commenter une telle décision. « Il n’est pas normal qu’on privilégie des enseignants qui ont des revenus conséquents pour trouver des logements à leur convenance au détriment des pauvres étudiants », déplore Aline.

L’absence de logements à la cité universitaire fait ainsi exploser les prix des cités universitaires privées. « Ma chambre coûte 35000 FCFA par mois et il faut payer pendant un an avec caution avant de l’intégrer», se plaint Ariane, qui est à sa troisième année de location près du campus. Mais en plus de la cherté, déplorent d’autres étudiants, l’exiguïté du logement s’ajoute à l’inconfort de nombreux étudiants à la recherche d’un loyer près du campus. Avec près de 50.000 étudiants qui frappent aux portes de l’université de Douala cette année, les promoteurs immobiliers ont de quoi se frotter les mains !