C’est un citoyen qui a deux enfants à Douala, leur mère est décédée et comme il ne voulait pas qu'une autre femme vienne les maltraiter j'ai décidé de ne plus me marier. Ils vivent alors tous les trois et il s'occupe bien d'eux, dit-il dans ce témoignage.

Mais j'ai été surpris que mes propres enfants complotent derrière mon dos. Tout a commencé quand je suis tombé malade, quand je suis arrivé à la clinique et après les examens, le docteur me fait savoir que c'est le fait de prendre de somnifères chaque jour qui m'a rendu malade.

J'étais étonné car je n'ai jamais pris de somnifères de ma vie. Mais le docteur a insisté l'air déçu. Après quand je suis rentré chez moi et tout allait mieux, j'ai alors décidé de cacher des caméras dans la maison et c'est là que j'ai vu que mes deux enfants que j'aime bien et pour lesquels je me sacrifie ne m'aiment pas du tout.

Quand je reviens du boulot à chaque fois, ils prennent le temps de préparer du thé pour moi car ils savent que j'aime prendre le thé, mais j'étais étonné de voir qu'ils mettent du somnifère dans mon thé pour que je m'endors et après ça, ils fouillent mes valises et prennent de l'argent.

J'ai vraiment souffert en voyant la vidéo, mais pour voir jusqu'à quel niveau ils sont prêts à aller, j'ai monté un coup avec mon docteur et je suis allé à la clinique et il m'a mis sous observation et a fait appel à mes enfants, leur disant que j'étais vraiment souffrant et que je suis à la clinique. Mes enfants sont restés là-bas avec moi durant 3 jours et j'ai fait semblant de perdre conscience.

Dans la soirée du troisième jour, mon enfant était rentré pour nous apporter des habits d'échange. Mais quand il est revenu, il a demandé à sa sœur si le vieux-là (moi) n’était pas encore mort et que j’attendais quoi pour partir. La fille lui répond que non pas encore. Sur place, j'étais là et je me suis dit que peut être, je faisais un mauvais rêve.

Mais non, ce n'était pas un mauvais rêve. Le lendemain, je me suis réveillé et j'ai décidé de rentrer chez moi. Ils étaient là à louer Dieu et à rendre grâce à Dieu de m'avoir redonné la santé. Je suis rentré chez moi et depuis lors, je ne sais pas quoi leur dire. Ils ne savent pas que je suis au courant de tout. Je ne sais pas aussi si je dois leur faire asseoir et leur dire que je suis au courant de tout.