Tensions et violences à Douala après le décès de la victime


La situation s'est considérablement dégradée dans plusieurs quartiers de Douala suite au décès de la victime, déclaré ce jeudi matin. Les conducteurs de moto-taxis, en colère, ont érigé des barrages routiers et des violences ont éclaté.


Les quartiers Bepanda et Deido sont le théâtre de vives tensions depuis l'annonce du décès. Selon des sources sur place, le conducteur de moto aurait été abattu pour une somme dérisoire de 500 francs CFA, un détail qui a exacerbé la colère de la communauté des motards.

Les routes bloquées - Les conducteurs de moto-taxis ont barré l'axe Grand Moulin-Bepanda en signe de protestation, paralysant la circulation dans cette zone névralgique de la capitale économique.

La station MRS incendiée - La station-service MRS située à Deido a été la cible d'un incendie, témoignant de l'ampleur de la colère qui s'est emparée des manifestants. Les circonstances exactes de cet incendie restent à préciser.

Les conducteurs de moto-taxis, dont le travail quotidien est déjà marqué par la précarité et les tensions récurrentes avec les forces de l'ordre, vivent ce drame comme un point de rupture. La mort d'un des leurs pour une somme aussi dérisoire alimente un sentiment d'injustice profond.

Face à l'escalade des tensions, les autorités locales et les forces de sécurité sont appelées à faire preuve de retenue et de discernement. Dans un contexte politique déjà tendu par la crise post-électorale, toute violence supplémentaire risquerait d'embraser davantage la ville.


Les organisations de la société civile appellent à une enquête rapide et transparente pour établir les responsabilités et rendre justice à la victime et à sa famille.
















Douala : Un policier ouvre le feu sur un conducteur de moto à Deido


Un drame s'est produit ce jeudi dans le quartier Deido à Douala, où un agent de police a ouvert le feu sur un conducteur de moto-taxi, selon des informations révélées par le lanceur d'alerte Paul Chouta.

Les circonstances exactes de cet incident tragique demeurent pour l'instant inconnues. Les autorités n'ont pas encore communiqué officiellement sur les faits, et les témoignages restent à vérifier pour établir la chronologie précise des événements qui ont conduit à cette fusillade.


Ce drame survient dans un climat social et politique particulièrement fragile. Le Cameroun traverse actuellement une période de tensions liées à la crise post-électorale, et ce nouvel incident impliquant les forces de l'ordre risque d'exacerber les frustrations au sein de la population.
Les conducteurs de moto-taxis, figure emblématique du transport urbain à Douala, entretiennent depuis longtemps des relations complexes avec les forces de sécurité, marquées par des contrôles fréquents et parfois des heurts.



En l'absence d'informations officielles, la société civile et les observateurs appellent les autorités à faire toute la lumière sur cet incident et à communiquer rapidement sur les circonstances du drame.
Dans un contexte aussi sensible que celui que traverse le pays, la transparence et la justice seront essentielles pour éviter toute escalade et préserver la paix sociale.