Vous-êtes ici: AccueilActualités2016 06 16Article 376744

Actualités of Thursday, 16 June 2016

Source: cameroon-info.net

Douala: Les riverains du site gazier de Logbaba crient leur colère

Le site gazier de Logbaba Le site gazier de Logbaba

En 2012, le décret n°2012/0713 du 20 mars 2012 du Premier Ministre, Philémon Yang, dresse une liste de 200 personnes à indemniser dans le cadre du déguerpissement en vue de la construction du site gazier de Logbaba à Douala. Le montant à distribuer s’élève à 1 311 797 045 FCFA, si l’on en croit La Nouvelle Expression du mercredi 15 juin 2016.

Le 20 mars 2013 déjà, une commission composée d’une quinzaine de représentants de différents services administratifs du département du Wouri ainsi que le représentant de Rodéo, exploitant du champ gazier, se réunit à Douala pour étudier les différents dossiers.

Les premières personnes sont officiellement désintéressées au cours d’une séance publique à la Préfecture du Wouri. «Mais il y’a bien plus de requêtes. À cause des tractations pas toujours très catholiques», peut-on lire dans les colonnes du journal. Par la suite, une liste additive voit le jour après dépouillement des requêtes. L’exploitant Rodéo qui doit mettre la main à la poche semble ne pas vouloir réagir.

Grâce au décret de la Présidence de la République n°2016/0713 du 1er février 2016 portant additif au décret du 20 mars 2013 cité en amont du premier ministre portant expropriation des terrains nécessaires aux travaux du projet de développement des hydrocarbures gazeux à Douala, Philémon Yang publie une autre liste. Cette fois-ci, l’enveloppe est d’un montant de 1607 205 000 FCFA. D’après le journal, 751 095 000 FCFA sont déduits de cette enveloppe en faveur de Françoise Foning de regrettée mémoire. Depuis, nous dit-on, les autres bénéficiaires sont sans nouvelles.

Néanmoins, le décret du Premier Ministre prévoit aussi que «les personnes victimes, mais non visées par le décret seront indemnisées selon la règlementation en vigueur, après examens de leurs réclamations par la commission de constat et d’évaluation compétente». Cependant, ces évaluations sont devenues un serpent de mer, d’après La Nouvelle Expression.