La représentation diplomatique du Cameroun à l'étranger est assurée par un réseau d'ambassadeurs stratégiquement positionnés à travers le monde. Cette cartographie des missions diplomatiques camerounaises offre un aperçu instantané de la présence du pays sur la scène internationale à un moment précis.




FRANCE André-Magnus
Ekoumou
ETATS – UNIS Etoundi Essomba
ISRAEL Jean Pierre Biyiti Bi Essam
JAPON Ndzengue Pierre
BELGIQUE Evina Abe’e Daniel
ITALIE Sébastien Foumane
PAYS-BAS Liguemoh Ondoa Madeleine
SUISSE Bindzi Henri Léonard
VATICAN Zanga Antoine
ALLEMAGNE Ndocki Victor
ESPAGNE Paulin Godfried Yanga
SENEGAL Koe Ntonga Jean
ETHIOPIE Churchill Ewumbue-Monono
GABON Edith Félicie Noëlle Ondoua Ateba née Ngaeto Zam
GUINEE EQ. Owono Menguele Désire Jean Claude
LIBERIA Gang Beng Yela Augustine
TUNISIE Victor LOE
AFRIQUE DU SUD Anu'a-Gheyle Solomon Azoh-Mbi
BRESIL Mbeng Martin Agbor
CHINE Mpana Martin
ARABIE SAOUDITE Iya Tidjan
RUISSIE Mahamat Pabe Sale
ROYAUME UNI Fotabong Albert Njoteh
ALGERIE Hamidou Komidor Njimoluh
CENTRAFRIQUE Nzoyoum Nicolas
COTE D’IVOIRE Mme Koloko Epouse Assene N'kou Marie-Yvette.
Quand on parcourt cette liste, on constate qu'il est plus facile de devenir ambassadeur du Cameroun à l'étranger quand on s'appelle Owono , Zanga , Ekoumou ou Biyiti que quand on s'appelle Moukouri, Njocke, Bouba ou Fotso. C'est un constat que tout le monde peut faire évidemment.
Du coup j'en déduis logiquement que si je deviens <> , j'aurais plus de chance que Moukouri, Njock , Bouba ou Fotso de devenir ambassadrice du Cameroun à l'étranger.

Voilà pourquoi moi AFDD je veux revenir au pays passer le concours pour devenir <>. Car en réussissant à ce concours, non seulement je pourrais devenir plus facilement ambassadrice , mais aussi mes chances pour entrer à l'ENAM , à l'EMIA, à l'école de police seront multipliée par X....

Voilà ce que veut dire passer le concours Bulu dans un pays où les dirigeants pratiquent le tribalisme d'Etat de façon obsessionnelle.

Qu'on se comprenne bien. Passer le concours<> n'est pas une accusation contre les Bulu car le tribalisme existe dans toutes les communautés au Cameroun. Ce qui est en cause ici est plutôt le tribalisme d'Etat orchestré par le régime de Yaoundé qui pratique ouvertement la ségrégation tribale dans les nominations au détriment de la politique de l'équilibre régional ou des critères de mérite. La preuve , quand vous parcourez la liste des ambassadeurs ci-dessus est-ce qu'on peut parler vraiment de l'équilibre régional ?

Où est donc passer la fameuse politique de l'équilibre régional ?
Réponse évidente : elle a été broyée par le tribalisme d'Etat orchestré par le régime tribaliste de Yaoundé.
Cependant les camerounais peuvent mettre fin à cette pratique ségrégationniste et rétrograde, qui provoque des frustrations et encourage le repli identitaire, en s'inscrivant sur le les listes électorales et en votant le moment venu pour le changement.

Encore une fois , cette publication n'accuse aucune ethnie au Cameroun. Elle dénonce le tribalisme d'Etat pratiquée par le régime de Yaoundé au détriment de la solidarité nationale, du vivre ensemble et du sentiment national si chers à la construction du nation prospère, unie et en paix. Ce qui regrettable.
Nous disons non au tribalisme d'Etat et souhaitons voir un Cameroun où l'intégration nationale et la solidarité nationale seront une réalité.
<< Bulu>> ici renvoie au groupe ethnique auquel appartient le président de la république.

Par ailleurs et pour terminer, j'aimerais que ce post parvienne à tout ceux qui ont voulu déformer les propos du Pr Maurice Kamto à la cour constitutionnelle du Cameroun lors du contentieux électoral relatif à la présidentielle de 2018.
Donc merci de bien vouloir partager cette publication.