Difficultés physiques : voici la maladie dont souffrirait Marcel Niat Njifenji

Marcel Niat Njifenji est « une personnalité très charismatique [...] un homme posé et puissant qui sait apprécier la compétence et l'efficacité et s’appuyer sur ses collaborateurs en accordant une large délégation de pouvoirs ». C’est un extrait de mémoires qu'un haut fonctionnaire affecté auprès de Marcel Niat Njifenji – alors vice-Premier ministre et Directeur de la Sonel – a gardé de dix-huit (18) mois de collaboration avec l’actuel président du Sénat.

Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Marcel Niat Njifenji qui est en fonction au Sénat depuis le 12 juin 2013, est maintenant âgé de quatre-vingt-huit (88) ans. Il en aura quatre-vingt-neuf à partir du 26 octobre.

Marcel Niat Njifenji est un homme politique et ingénieur qui fut directeur de société publique, ministre, député, maire, agriculteur et promoteur de festival. C’est aussi, comme le prévoit la Constitution, la deuxième personnalité de la République après Paul Biya (90 ans).

Ce qui veut dire que c’est Marcel Niat Njifenji qui serait le plus qualifié et le plus légitime à diriger le pays en cas de vacance à la présidence. Mais son état physique et psychologique inquiète plus d’une personne depuis des années.

En public, Marcel Niat Njifenji n’arrive plus à se contrôler ou à être lucide. Il lui arrive même d’être volé par le sommeil en pleine réunion de travail, en présence de ses collaborateurs.

Ajouté au fait que le président du Sénat n’arrive plus vraiment à tenir sur ses deux (02) jambes ou à marcher sans chanceler. La même chose est observée chez celui qui l’a nommé, le président de la République Paul Biya.

Pour Marcel Niat Njifenji, les indiscrétions évoquent un syndrome de glissement qui le perturberait. Une spécialiste de la santé explique que « le syndrome de glissement est un état de détérioration rapide de l'état physique et psychique d'une personne âgée, majoritairement les plus de quatre-vingt (80) ans, fragilisées et souffrantes d'autres pathologies, qui survient à la suite d'un facteur déclenchant déstabilisant ».

Par conséquent souligne-t-elle, « les causes peuvent être physiques comme psychologiques. En effet, le syndrome de glissement intervient après un choc comme la perte d'un proche, une maladie grave et/ou une hospitalisation, une chute ou un accident, une intervention chirurgicale ou bien une entrée en maison de retraite vécue comme un abandon ».

Quels sont alors les symptômes du syndrome de glissement ? La professionnelle cite « la fatigue généralisée majeure ; la perte d'appétit avec anorexie, l’amaigrissement rapide et la dénutrition ; l’absence de soif conduisant à une déshydratation ; la désorientation ; le déclin cognitif ; le repli notable sur soi pouvant aller jusqu'au mutisme, etc. ».