Dieudonné Essomba en détresse, demande l'aide des Camerounais

L'économiste à la retraite est dans la détresse. Son fils sorti de la maison a disparu depuis plus d'une semaine. Une alerte a été lancée par le consultant de Vision 4 afin que toute personne l'ayant retrouvé lui fasse signe.

"Je recherche mon fils, dénommé Emabela Essomba Joël (25 ans) répondant surtout au nom de « Joël », parti de la maison il y a une semaine. Il suit un traitement psychiatrique. Aux dernières nouvelles, il aurait été aperçu à Boumnyebel, puis à Pouma, allant en direction de Douala. Il n’est pas violent. Prière, si vous le rencontrez, de le retenir et appeler au Numéro :6.75.12.65.83", écrit l'économiste dans une publication sur les réseaux sociaux.

Dieudonné Essomba est une personnalité bien connue sur les réseaux sociaux comme dans les médias qui l'invitent souvent sur leurs plateaux pour analyser des faits d'actualité.

Lors de l'émission "Club d'Elites" du dimanche 14 mai, consacrée au discours de haine et de violence au Cameroun, Dieudonné Essomba a exposé son point de vue en soulignant l'importance d'analyser le contenu des discours de haine pour régler le problème de manière efficace. Selon l'économiste, ces discours sont souvent des expressions de protestation plutôt que de simple aversion envers autrui.

Essomba a expliqué que les auteurs de discours haineux justifient leur haine en invoquant une situation qui les pousse à agir ainsi. Ils ne détestent pas simplement une personne ou un groupe parce qu'ils existent, mais plutôt parce qu'ils estiment que leur comportement confisque des biens communs ou porte atteinte à leurs intérêts.

Pour régler la problématique des discours de haine au Cameroun, Essomba estime qu'il est primordial d'analyser le contenu de ces discours. Le Cameroun n'est pas le seul pays diversifié, et il convient donc de s'inspirer des expériences d'autres pays confrontés à des situations similaires pour trouver une solution durable. Il soutient que l'évacuation du discours de haine ne peut se faire efficacement sans une analyse préalable de son contenu, car c'est ce dernier qui exprime les causes sous-jacentes.


« Il ne faut jamais oublier que le discours de haine est d’abord un discours de protestation. C’est à dire que celui qui prononce ce discours de haine, il justifie sa haine. Il ne dit pas que je déteste parce qu’il existe. Non. Il dit que je déteste tel parce qu’il confisque les biens qui nous sont communs…Le Cameroun n’est pas le seul pays diversifié. Seulement lorsqu’on a ces genres de situation, il faut aller voir comment les pays aussi diversifiés que le Cameroun ont résolu le problème. Le problème au Cameroun est qu’on pense qu’on peut évacuer le discours de haine, sans analyser le contenu de ce discours. Parce que c’est le contenu qui exprime les causes », a soutenu Dieudonné Essomba en substance