Les récentes attaques qui ont visé le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), le Prof Maurice Kamto, alimentent les débats au sein de l’opinion publique camerounaise. Dans une publication sur les réseaux sociaux, Arlette Framboise Doumbe Ding, militante du MRC, alerte les Camerounais sur le plan caché du régime RDPC pour faire porter le chapeau de son échec politique à Maurice Kamto. Pour elle, « les fraudes électorales et l'absence de démocratie, la mauvaise gouvernance, la corruption, les détournements massifs de leur argent et le vol de nos ressources du sol et du sous-sol », sont l’œuvre « des vrais ennemis du Cameroun ».



QUAND UN POUVOIR ÉCHOUE, IL LUI FAUT UN ENNEMI IMAGINAIRE A COMBATTRE PRÉTENDUMENT POUR <> LA PAIX. MAIS EN RÉALITÉ POUR MASQUER L'ÉCHEC ET ÉTOUFFER L'IDÉE DU CHANGEMENT.


Écarté de la dernière élection présidentielle sous des prétextes juridiquement fragiles, voir manifestement faux, Maurice Kamto n'a pas été combattu sur ses idées ou dans les urnes, mais par des manœuvres administratives et politiques propres à la tyrannie.

Il est depuis devenu la cible d'un gang tribal oisif qui a élu domicile dans certains médias pour sous-traiter le travail de construction d'un <> orchestrée par le pouvoir.

Ce gang n'y va pas des mains mortes : campagnes de haine et de dénigrement d'une violence démentielle. Surtout, dénigrement sans cause. Ce qui suggère la mort d'une véritable pensée critique et constructive chez eux. Ce faisant, ces sicaires du régime semblent loin d'imaginer que la violence ou la haine n'est ni une preuve de force ni une preuve d'intelligence ou de pertinence. La violence en réalité est bien souvent l'expression la plus significative de l'ignorance et de la faiblesse. Elle masque une peur enfouie et trahit le manque de courage pour y faire face de façon digne.

Fait marquant :
Ces sicaires du régime ne débattent plus des idées de Kamto ni ne contestent ses propositions. Ils ne défendent ni la démocratie ni la justice. Leurs agissements ne reposent sur aucune valeur défendable. Ils cherchent simplement à nuire ou à diaboliser ceux qui parlent de la démocratie, de la justice ou du changement et qui bénéficient d'un grand soutien populaire à l'instar de Maurice Kamto ou de Issa Chiroma. C'est ce soutien populaire qui les rend fébriles, hystériques, haineux et inutilement violents. Ils vivent du fruit de l'injustice et c'est précisément pourquoi ils sont allergiques à tout discours qui défend la justice.

Pourquoi diaboliser Maurice Kamto sans arrêt ?

D'abord parce que le régime en place n'a aucun rêve de grandeur à vendre aux Camerounais. Mais aussi parce que pour un pouvoir faible et en difficulté face à son propre bilan chaotique comme celui de Yaoundé, il est plus facile de fabriquer un ennemi que de ramasser les montagnes d'ordures pourries qui jonchent les rues des villes Camerounaises. Il est plus facile pour eux de fabriquer un ennemi et de le présenter comme une menace que de rendre des comptes sur l'absence de la démocratie, la mauvaise gouvernance, les dizaines de morts de la répression postélectorale ou de la misère persistante qui broie des millions de Camerounais.
Oui la fabrication d'un ennemi permet d'étouffer l'idée du changement et de masquer le bilan désastreux des 43 ans de règne de Paul Biya au Cameroun.

Mais en réalité il faut être naïf à l'extrême pour croire que les Camerounais ont besoin que quelqu'un leur désigne un ennemi. Non ils n'en ont pas besoin puisqu'ils savent que les seuls vrais ennemis du Cameroun aujourd'hui sont ceux qui sont directement ou indirectement impliqués dans :
. Les fraudes électorales et l'absence de démocratie
. La mauvaise gouvernance
. La corruption et les détournements massifs de leur argent.
. Le vol de nos ressources du sol et du sous-sol. Etc.

Bref les seuls vrais ennemis de la nation seront toujours ceux qui volent les élections et l'argent de la nation. Jamais ceux qui dénoncent ces vols. La haine gratuite contre Monsieur Maurice Kamto n'y change absolument rien car comme disait le poète : un "voleur ne cesse pas d'être un voleur simplement parce qu'il a dénigré quelqu'un qui n'a rien fait. Comme quoi la haine de l'autre ne vous absoudra pas de vos crimes.

Ne perdez donc plus votre temps à vociférer des inepties sur le Pr Maurice Kamto dans les << débats>> du dimanche. Les Camerounais n'ont pas besoin que des faussaires leur fabriquent un ennemi. Ils connaissent, de façon claire, qui sont leurs seuls vrais ennemis.

Dans le récit de la répression politique au Cameroun, les arrestations arbitraires et la violence sur les opposants politiques sont rebaptisées << maintien de l'ordre >>. Les dirigeants se présentent alors dans le costume de sauveurs de la paix, pourtant de véritables<< héros >> de l'injustice. Laquelle est totalement antinomique avec l'idée de la paix. Car la véritable paix ne peut reposer que sur la justice et jamais sur l'injustice que Yaoundé incarne à travers les fraudes électorales perpétuelles , les arrestations arbitraires ou la corruption.

Aimer le Cameroun ce n'est point applaudir un tel régime qui brille par la culture du faux, de l'injustice ou cette incapacité notoire à gouverner avec compétence et éthique républicaine. Ce n'est point se taire par peur des représailles barbares. Aimer le Cameroun c'est refuser que ceux qui détournent les fonds publics nous inventent un ennemi pour masquer l'échec d'un système qui tire le pays dans les abysses de la pauvreté et du chômage de masse.

La paix durable ne naît pas de l'exclusion, du climat de terreur politique, du mensonge et de la haine politique. Elle naît de la justice, du respect des règles ou des principes démocratiques, de l'inclusion et de la volonté du peuple.

La diabolisation de Monsieur Kamto ne peut pas masquer l'échec de ceux qui dirigent le Cameroun. Cette diabolisation est un acte désespéré, une peine définitivement perdue. Car après chaque scène de diabolisation, le peuple Camerounais voit des hôpitaux délabrés sans eau ni électricité, il voit la vie chère, les routes en état de décrépitude avancée, des montagnes de poubelles partout, l'enfer de la pauvreté endémique. Et c'est cela la véritable tragédie du Cameroun aujourd'hui. Malheureusemen !

AFDD
Arlette Framboise Doumbe Ding.