Vous-êtes ici: AccueilActualités2017 12 13Article 428474

Actualités of Wednesday, 13 December 2017

Source: camer.be

Deux milliards débloqués pour rénover la résidence de Marcel Niat

C’est le montant débloqué par le Trésor public pour réhabiliter la résidence de Marcel Niat C’est le montant débloqué par le Trésor public pour réhabiliter la résidence de Marcel Niat

C’est le montant débloqué par le Trésor public pour la réhabilitation et l’ameublement de la résidence de fonction de Marcel Niat Njifenji.

Le mandat du président du Sénat prend fin en 2018, c’est-àdire dans quelques mois. Mais depuis son élection en 2013, Marcel Niat Njifenji continuait d’occuper sa maison personnelle, sise à la descente Vallée-Nlongkak à Yaoundé. D’après son entourage, il s’y sentait très à l’étroit. Si bien que, sauf impératifs professionnels, dès vendredi il s’empressait de rejoindre son vaste domaine de Bangangté, où il est tout à son aise.

Depuis deux semaines, le président du Sénat a enfin aménagé dans sa résidence officielle de fonction, sise au quartier du Lac, non loin de l’Enam. Des lieux autrefois occupé par le général Pierre Sémengué, alors chef d’état-major des armées.

Les travaux de réhabilitation de cet édifice imposant qui abritera aussi le cabinet du président de la Chambre haute du Parlement et l’ameublement auront coûté près de deux milliards de FCFA, d’après des indiscrétions glanées dans l’entourage de Cameroun PAC international, l’entreprise en charge du chantier.

Une société discrète, sans siège connu, dont la trace la plus visible est ce vieil engin visiblement oublié sur un terrain vague en face du lycée technique de Yaoundé, mais qui compte à son actif la réalisation de plusieurs projets. Une entreprise bien connue à la présidence de la République.

Un coût jugé excessif, et qui pourrait justifier la réticence de Michel Meva’a m’Eboutou à débloquer l’argent. Après avoir freiné des quatre fers pendant longtemps, le secrétaire général du Sénat aurait finalement cédé face aux pressions.

Même si des sources fiables soufflent que le cabinet civil a dû intervenir dans le financement. Surtout qu’à un moment, il se susurrait qu’un membre de la famille présidentielle devait occuper cette résidence aménagée avec goût.