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Actualités of Monday, 5 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Dette et ruine : très mauvaise nouvelle pour Samuel Eto'o, personne ne l'avait imaginé

La Fecafoot endettée La Fecafoot endettée

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) Samuel Eto'o Fils a pris les rênes de l’instance dirigeante du football national avec de très grandes ambitions. Elles riment avec des dépenses exorbitantes face à la réalité de l’insuffisance d’argent dans les caisses de la fédé.

C’est alors que l’ancien footballeur converti en dirigeant sportif, s’endetterait pour rehausser le niveau du football comme il l’a promis aux Camerounais. Et lentement mais surement, les dettes s’accumulent, si on se fie au journaliste Boris Bertolt qui explique la situation au peuple.

Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alertes souligne qu’en « moins de deux ans la Fecafoot sous Samuel Eto'o Fils a accumulé des dettes de près de 16 milliards de francs CFA. On n’a pas fini les comptes mais l’enveloppe de la dette a déjà atteint un niveau plus qu’inquiétant ».

Il explique que « Les emprunts de Samuel Eto'o Fils, les sommes dues au titre des dommages à verser aux tiers et la dette fournisseurs affichent une somme qui place la Fecafoot, au regard des projections budgétaires, dans une situation de faillite annoncée. Florilège des emprunts, dommages et intérêts et dette fournisseurs : État : 2,7 milliards ; UBA Cameroon : 01 milliard ; dommages et intérêts à verser à Toni Conceição : 1,2 milliard ; dommages et intérêts à verser à Manga Onguene : 240 millions ; dommages et intérêts réclamées par Le Coq Sportif : 10 milliards ; dette fournisseurs : estimation basse 500 millions ».

C’est « soit un total de 15,5 milliards de francs CFA en seulement 18 mois de présence. Il est important de souligner qu’il n’y avait aucune fatalité dans cet endettement car certaines créances étaient tout simplement évitables. Pire, on paie le prix sans avoir vu les bénéfices des choix effectués. Le Coq Sportif par exemple : raison invoquée pour la rupture du contrat : faible notoriété de l’équipementier, conditions financières désavantageuses, équipements insuffisants et de qualité peut mieux faire ».

Par ailleurs, « son remplacement par One All Sports sans aucune notoriété, conditions financières confidentielles donc comparaison impossible ; promesse d’un bus VIP non encore tenue à ce jour ; équipements One All Sports insuffisants comme en témoignent les joueurs appelés en sélection à qui on retire tout équipement après une compétition ou un match ; qualité d’équipement One All Sports médiocres. La Fecafoot n’a donc gagné au change mais doit faire face à un procès où elle laissera plus que des plumes ».

De lui, on apprend également que « L’exemple de Conceição peut aussi servir à illustrer ces choix inconséquents qui plongent la Fecafoot dans une situation financière telle que la fédération ne l’a jamais connue depuis sa création. Pour avoir encouragé cette course au déficit, en donnant son accord pour le licenciement du sélectionneur Antonio Conceição et en ayant gardé un silence complice sur le dossier de Le Coq Sportif, le gouvernement porte sa part de responsabilité dans le naufrage financier annoncé ».

En fin de compte, « personne ne voit rien venir parce que le stade des arriérés de salaire des employés fédéraux n’a pas encore été atteint. Sauf si aucun créancier ne vient réclamer sa part dans les 04 milliards du Money Prize de la Coupe du monde dont personne ne sait où ils sont passés ».