Un militaire camerounais témoigne qu'il est mieux de quitter le pays pour aller mourir en Russie que d'être un agneau sacrificiel au Cameroun. « Il est préférable de mourir ailleurs que dans son propre pays le Cameroun », dit-il.

Imaginez-vous un peu qu'un militaire sorti fraîchement de l'école de formation, envoyé sur le terrain, touche à peine 50 000 francs. Dans cela, tu dois payer une location, la nourriture et autres.

Or, les grands patrons sont dans les bureaux climatisés en train de vous piloter comme des pions du damier et lorsque tu essayes un peu de soulever la tête, soit c'est la prison soit tu te fais tuer soit tu te fais affecter dans une zone où même un singe ne pas vivre, soit c'est ton salaire qui se fait couper.

Ces gens savent réellement qui sont les véritables voleurs et pilleurs au Cameroun. Les vrais voleurs sont à Étoudi, ils construisent leurs maisons, envoient leurs enfants en Europe pendant que les enfants des autres souffrent et meurent dans les zone de crise.

Pas plus tard que quelques semaines, des militaires ont été tués dans la partie de l'extrême-nord par les Boko Haram qui d'entre eux s'est levé ou dépêché une commission militaire pour se rendre dans cette partie pour réconforter ceux qui sont présents sur le terrain. Je me demande même s'ils savent la douleur que les familles endurent en ce moment.

Mais comme ils ne veulent pas arrêter de manger et faire souffrir les familles, cela ne va jamais s'arrêter, c'est mieux que nous partons mourir en Russie. Jusqu'à la fin de ta retraite, le salaire qu'un militaire touche ne pourra jamais lui permettre de construire tout simplement parce que les vrais patrons des bureaux construisent des maisons et achètent des grosses voitures avec leur argent.