« Saint Desir Atango et Nwafo et leurs similitudes bizarres », écrit l'activiste Zang. Ce dernier se met à lister les points sur lesquels les deux hommes se ressemblent.

Il s'agit, selon lui, de deux pères qui ont des relations un genre-genre avec leurs filles, de deux cas où les membres de famille, les proches ou les enfants n'ont pas eu le courage ou la dignité de se démarquer des dérives des parents.

Ce sont aussi deux cas où la société camerounaise tout entière a échoué, deux cas où la justice n'a pas joué pleinement son rôle, deux cas qui montrent la faillite et le degré élevé de dépravations des mœurs.

Pour Zang, ce sont encore deux cas où les abominables acteurs de la scène d'horreur sont curieusement couverts par l'habile excuse de la folie (du moins certains Camerounais qui les supportent utilisent cette excuse). Il s'agit par ailleurs de deux cas où l'écart est devenu la norme.

« Si c'était en Côte d'Ivoire ou ailleurs, je vous assure que ces deux, on n'en parlerait plus tant les autorités d'ailleurs n'aiment pas la saleté. Ce n'est qu'au Cameroun où vous allez trouver de rats pareils en liberté avec des fans qui trouvent le moyen de leur trouver des excuses. Vous ne verrez cela nulle part au monde à part au Cameroun », se plaint-il.