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Actualités of Wednesday, 4 May 2016

Source: cameroon-info.net

Des partis politiques exclus du défilé du 20 mai

Défilé des militants du RDPC au Boulevard du 20 mai Défilé des militants du RDPC au Boulevard du 20 mai

Selon le Préfet du Mfoundi, seuls les partis représentés à l’Assemblée Nationale prendront part au défilé. Une décision a été signée à cet effet.

La prochaine édition de la fête nationale du 20 mai arrive à grands pas. Des préparatifs battent d’ores et déjà leur plein. Au boulevard du 20 mai, le décor se plante peu à peu.

Malheureusement, certains partis politiques risquent ne pas prendre part à cette parade. Et pour cause, le 20 avril dernier, le Préfet du Mfoundi, Jean-Claude Tsila, a signé une décision qui n’autorise que certaines formations politiques à y participer.

Selon le quotidien Le Messager paru le mardi 3 mai 2016, en kiosque, cette mesure de restriction ne concerne que les partis politiques dépourvus de représentants à la l’Assemblée Nationale.

Une mesure qui n’a jamais été prise jusqu’ici vu que le défilé civil a toujours vu la participation de la quasi-totalité des partis politiques légalement reconnus par le ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation rappelle le quotidien.

Par ailleurs, la décision du Préfet du Mfoundi ne concerne donc pas le RDPC, le SDF, l’UNDP, l’ANDP, l’UPC, le FNSC, le MDR, l’UDC et le MRC, détaille le journal. En effet, tous ces partis politiques sont représentés par au moins un député à l’Assemblée Nationale ou au Senat.

Mais Jean-Claude Tsila n’en est pas à un coup d’essai. Il y a un an exactement, il interdisait la participation de certaines formations politiques, pas assez représentatives selon les autorités, rappelle le journal. L’exemple du parti de Kah Walla, à qui il avait reproché d’avoir fait appel aux mototaximans pour renflouer son carré.

«Il n’est pas question que vous fassiez défiler des motos taximen devant le chef de l’État», avait-on alors lancé à la Préfecture du Mfoundi. Pourtant Paul Biya avait instruit que les départements ministériels en charge de ce genre d’activités, notamment la Jeunesse et l’Éducation Civique, l’Administration Territoriale, les Transports, le Commerce etc., s’emploient à mettre de l’ordre dans ce secteur d’activité, dont le bien-fondé a été reconnu par le Président de la République.