Actualités of Tuesday, 12 August 2025

Source: www.camerounweb.com

Dernier voyage : la rumeur du décès de Biya devient sérieuse

Des rumeurs Des rumeurs

Ces dernières heures, des rumeurs de la mort du président de la République, Paul Biya, ont commencé par circuler. La vérité, et ça tout le monde le sait, c’est que le dirigeant n’est plus du tout en forme. C’est un secret de polichinelle. L’homme dont la santé est chancelante connait plus de mauvais jours que de bons et il se bat contre lui-même depuis un moment.

Les problèmes de santé du président sont souvent dénoués par des hospitalisations à l’étranger, la famille estimant qu’il n’y a pas suffisamment de matériels, de technologies et de professionnels qualifiés au pays pour se pencher sur le cas du pouvoir public. Ces voyages organisés aux frais du contribuable camerounais font ressortir des discussions véhémentes sur la place publique.

Si le constat de l’inexistence des infrastructures sanitaires est déjà fait, pourquoi ne pas investir assez d’argent dans le domaine pour corriger les lacunes et permettre aux Camerounais de vivre sans craindre ce qui pourrait leur arriver à la moindre complication liée à leur santé ? Cette réflexion saute-t-elle aux yeux des gouvernants, c’est également une autre question.

Le président qui a fêté sa quatre-vingt-douzième année de vie le 13 février dernier ne serait plus. La rumeur a été lancée en premier par un homme de média connu. Mais est-elle fondée ? Non, si on en croit plusieurs sources proches de la présidence que nous avons consultées.

À côté de ses sources officielles se trouve le lanceur d’alerte, N’zui Manto, qui confirme certes que « le plus vieux président en activité au monde, Paul Biya, âgé de 92 ans, candidat à un huitième mandat le 12 octobre 2025, rencontre des problèmes de santé », mais ne dit rien sur sa supposée mort. Tout de même, il indique que sa famille (de Paul Biya, ndlr) envisage une évacuation sanitaire vers la Suisse dans les jours à venir.

À ce titre, des dispositions sont prises du côté de la cité helvétique pour accueillir le Camerounais. Cela rappelle bien une chose à N’zui Manto : « le 21 mai 2009, un certain Omar Bongo, souffrant des problèmes de santé, évacué en toute urgence vers une clinique à Barcelone en Espagne, était revenu plus tard au Gabon dans un cercueil ».