Des anglophones ont été chassés et leurs maisons ont été incendiées à Ndikinemeki, dans la région du Centre. Ils étaient installés depuis une vingtaine d’années à Ndikinemeki.
Selon nos sources, ces Camerounais d’expression anglophone issus des régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest ont fait l’objet de xénophobie organisée. Ce sont les chefs de villages qui se trouvent derrière tout cela.
Ils sont à la tête de plusieurs milices constituées d’environ 400 personnes « dont le but était de déguerpir par tous les moyens les anglophones », écrit N’zui Manto.
La même source précise que les maisons et les biens des victimes ont été réduits en cendres par les assaillants. En ce début de semaine, les victimes se sont rendues à la préfecture de Bafia pour demander le soutien des autorités judiciaires. Mais seront-elles entendues ?